Des poches de sang pour Gaza, une pénurie pour les otages : l’État de l’autoflagellation continue de surprendre

Alors que des soldats se battent à Gaza et que des otages croupissent dans les tunnels, l’État d’Israël a transféré ce jeudi 2 000 poches de sang à un hôpital de la bande de Gaza. D’autres camions transportant des médicaments sont également entrés dans l’enclave. Le COGAT (Coordination des activités gouvernementales dans les territoires) a déclaré : « Nous poursuivons l’aide médicale à la population civile. »

2 000 poches de sang ont ainsi été transférées aujourd’hui depuis un hôpital israélien vers la bande de Gaza, dans le cadre de l’aide humanitaire coordonnée par le COGAT. Elles ont été remises à l’hôpital Nasser, situé au sud de la bande, accompagnées de matériel médical essentiel et de médicaments destinés à des traitements chroniques ou urgents.

Une nouvelle fois, Israël choisit d’apporter une assistance médicale à ceux qui persistent à vouloir sa destruction. L’hôpital Nasser, l’un des principaux établissements médicaux opérant de facto sous l’autorité du Hamas, a ainsi reçu ces 2 000 poches de sang avec l’aval officiel de l’État. Parallèlement, des camions chargés de fournitures médicales, de médicaments pour traitements chroniques et d’équipements pour soins d’urgence ont pénétré dans la bande.

Le COGAT justifie : « Nous continuons à apporter une réponse médicale et humanitaire à la population civile de Gaza. » Mais des voix expertes expriment une profonde frustration : à quelle population civile ?

La principale critique porte sur le fait qu’aucune traçabilité n’est garantie. Ce sang, qui circule maintenant à Gaza, personne ne peut dire s’il est destiné à un enfant blessé ou à un terroriste couvert de sang. Quand l’État refuse de faire la distinction, le Hamas le fait à sa place. Cette aide renforce en réalité les capacités de combat et surtout de survie de l’organisation terroriste.

Depuis un an et neuf mois, Tsahal consacre des efforts colossaux à la destruction des infrastructures terroristes. Et pourtant, alors que les soldats versent leur sang sur le terrain, la sécurité israélienne autorise l’envoi massif de matériel médical dans ces mêmes zones.

Ce sang devrait couler dans nos hôpitaux, pas chez l’ennemi. Il est tout simplement surréaliste de voir l’État fournir une aide médicale à ceux qui détiennent nos proches dans les tunnels, alors que les familles d’otages supplient pour une réponse.

Certains appellent à tracer une ligne rouge claire entre une aide humanitaire essentielle – légitime – et ce qu’ils qualifient d’“approvisionnement de l’ennemi”, surtout lorsqu’il est impossible de garantir que cette aide ne tombe pas directement entre les mains du Hamas. Le risque : transformer l’État d’Israël en instrument docile au service des propagandistes pro-palestiniens et anti-israéliens sur la scène internationale.

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