PARACHA BERECHIT – vendredi 17 octobre 2025, 25 Tichri 5786.
TEL AVIV et NETANYA – 17h47 – 18h42
JÉRUSALEM – 17h29 – 18h40
HAÏFA – 17h38 – 18h40
EILAT – 17h47 – 18h43
ASHDOD – TEL AVIV – 17h46 – 18h43
BEER SHEVA – 17h45 – 18h42
PARIS – 18h38 – 19h43
MARSEILLE – 18h34- 19h34
LOS ANGELES – 17h57 – 18h53
MIAMI – 18h33 – 19h25
NEW YORK – 17h54 – 18h52

Ces fêtes nous ont réservé leur lot de surprises, des événements dont nous ne maîtrisons pas encore tous les développements et dont nous espérons pouvoir tracer pour les années à venir une courbe ascendante et donc optimiste avec l’aide du Très Haut.
Nous reprenons la lecture de la Torah de son début pour une année sereine et pleine de santé et d’espoir.



CE FUT AU COMMENCEMENT 

Depuis la nuit des temps le sujet concernant la création du monde  occupent tous les esprits. Les physiciens, les scientifiques de tous  ordres ont tenté de donner un âge à cette planète sur laquelle le genre  humain et tout ce qui l’entoure évolue.

Toutes sortes d’opinions ont été énoncées, des âges fantastiques  atteignant des milliards d’années alors que la vie de l’homme peut être  déjà tellement significative en moins d’un siècle.

D’après le récit de la Torah, le monde est monde depuis 5784 ans et en  cet espace de 58 siècles, nous avons déjà du mal à nous souvenir de ce  qui s’est passé il y a seulement 3 siècles et le monde scientifique veut  nous contraindre à penser que ce calcul n’est pas exact. Savoir qu’une  roche existe depuis des milliards d’années, cela va-t-il avoir une  importance sur notre vie présente ?

Les grands philosophes grecs eux-mêmes ont pensé qu’il était  parfaitement impensable que le monde eût été créé ex nihilo (à partir de  rien), mais à partir d’un point précis qui existait déjà. Ils n’ont rien inventé , en fait mais ils emploient des définitions et une terminologie  inappropriées.

Le grand Cabaliste de Safed, le Ari (Rabbi Itshaq Louria zal) (1) remarque remarque dans son livre Etz HaHayim, que la Torah rapporte que le 1er jour de la  Création la lumière fut. De quelle lumière s’agit-il donc ? Il ne s’agissait  pas de la lumière générée par les grands luminaires (soleil ou lune) car  ceux-ci n’ont été créés que le 4ème jour ! Le Ari nous apprend, donc, les  principes suivants, en termes que notre cerveau humain peut comprendre  sans faire « exploser » notre intellect.

Lorsque Moïse demanda à D de Se dévoiler à lui, D lui répondit qu’il ne pourrait apercevoir la Divinité et continuer à vivre. Quelle en est la  raison ? C’est que, d’une part, cette conception humaine d’une lumière clarté infinie est immense et il n’existe pas de vocables pour la décrire ou  en exprimer une sensation. D’autre part, même les « capacités »  physiques-sensitives-intellectuelles de l’être humain pour percevoir cette  sorte de phénomène ne sont pas suffisamment résistantes pour  permettre à l’homme de voir sans que ne lui soit causé un dommage.

Cette divine « clarté » est si immense qu’elle ne laisse de place à l’humain  qu’à la condition que le Divin opère sur Lui-Même une sorte de « rétrécissement » sur Sa lumière pour permettre à l’humain d’être créé  et de se développer dans un environnement envahi d’une « lumière  intense et infinie » (or eyn sof -סוף אין אור (bien que dans une moindre  mesure.

En conséquence, quel est l’âge du monde ?

La Torah décrit la situation de manière très claire : sur terre règne un  désordre indescriptible. C’est alors que D ordonne à la lumière  d’apparaître et c’est aussi ainsi qu’en faisant une différence entre le soir  où règnent les ténèbres où rien n’est distinct que le monde connaît son  premier soir puis son premier matin. Cependant, les astres ne sont pas  encore fixés dans leur orbite et les nuits comme les journées ne sont pas  encore définis comme tels que nous les voyons aujourd’hui.

Le soir s’appelle êrev (ערב (ce qui désigne le mélange ( להתערב =se mêler)  alors que l’idée qui se cache derrière le vocable matin =boker (בקר ( est  l’examen ou ביקורת ce qui signifie que le soir, lorsque, par manque de  lumière, tout est flou, confus, au contraire, le matin, tout est clair et tout  peut reprendre sa place.

Avant qu’au 4 ème jour ne soient créés les grands luminaires et que chacun  se voie attribuer une fonction précise, la notion de jour ou de nuit était  confuse. Lorsqu’au sixième jour l’homme est créé avec sa femme,  commença le compte des années pour l’humanité entière, car lorsque  Adam HaRishon est créé, il contient en lui des particules microscopiques  de tous les milliards d’hommes (et Eve avec toutes les particules de tous  les milliards de femmes) qui seront créés au fil des milliers d’années qui  suivront, tout comme, les six jours de la création seront une « essence »  des 6000 années d’existence du monde. De même, l’arbre de la  connaissance (הדעת עץ (contient une « essence » des 613 commandements.

Albert Einstein dans sa Théorie de la relativité a touché du doigt ce  problème de l’âge du monde en fixant le fait qu’avant la création de  l’homme, le monde allait selon une vitesse et un rythme qui nous sont  inconnus2 alors que depuis le premier vendredi de la création le monde  poursuit sa course selon le rythme des heures, des nuits et des jours  imposés par les grands luminaires. En conséquence, si, en effet, depuis  que l’homme est sur terre le monde a 5784 ans cependant, il n’est pas  interdit de penser que les roches, les mers et les océans, les continents  sont peut-être en effet âgés de 13,700,000,000 d’années.   

La science tend aujourd’hui à se rapprocher plus trop lentement mais sûrement de ce que nous enseigne la Torah

Dr Caroline Elisheva Rebouh PhD.
ד »ר קרולין אלישבע רבוה בן אבו

 

1- 1534-1572 Rabbi Itshak Louria Ashkenazi ben Shlomo
2- Peut-être selon les années-lumière : (300 000 km à la seconde) ?

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