L’olivier intitulé « Écho de mes prières » sera planté mardi prochain (28 octobre) sur l’esplanade de la mairie d’Ashdod. Il sera équipé d’un dispositif technologique permettant à chacun de découvrir les histoires des 251 otages enlevés par le Hamas.
Au fil des deux dernières années, beaucoup d’entre eux ont été libérés, certains vivants, tandis que le rapatriement des dépouilles se poursuit encore aujourd’hui.
Tout le monde se souvient du 7 octobre, jour où la guerre a éclaté : 251 soldats, civils, enfants, femmes et personnes âgées ont été enlevés de leurs bases militaires, du festival Nova et des kibboutzim de la région frontalière.
Parmi eux se trouvait Amit Esther Bouzkila z’’l, originaire d’Ashdod. Son sort fut longtemps incertain avant qu’il ne soit révélé qu’elle avait été assassinée lors du festival Nova, son corps ayant été rapatrié depuis Gaza.
S’il est un élément qui a uni tout le peuple d’Israël, c’est bien la prière pour le retour rapide des otages.
Beaucoup d’entre eux – qu’ils aient été libérés ou qu’ils soient encore captifs – sont devenus des visages familiers, grâce aux affiches accrochées dans les rues et à la mobilisation nationale pour leur libération.
Désormais, les habitants d’Ashdod pourront en apprendre davantage sur chacun d’eux : en scannant un code QR suspendu à l’olivier, ils accéderont à un site Internet dédié retraçant leurs histoires personnelles.
Selon la municipalité, la plantation de cet arbre – qui se déroulera en présence du maire, le Dr Yehiel Lasri, et de Nurit Topaz, représentante du quartier général des familles des otages – symbolise la solidarité, l’espérance et l’engagement pour la vie.
La cérémonie aura lieu mardi à 17 h, et sera animée par la poétesse Vered Ganzach Youngerman.
Le maire, Dr Yehiel Lasri, a déclaré :
« Les racines épaisses de l’olivier représentent nos liens profonds avec la terre d’Israël. Elles relient toutes les parties de notre merveilleux peuple, qui a traversé deux années difficiles, mais qui a su se relever et s’unir dans un même objectif : ramener nos otages en Israël.
Chaque homme et chaque femme enlevé(e) a un visage, un nom, une famille, une histoire – parfois interrompue brutalement par l’attaque barbare du Hamas.
Planter cet arbre, c’est affirmer notre espérance, notre résilience, et notre conviction : personne ne nous vaincra. Nous nous souviendrons à jamais de ceux qui ne sont pas revenus vivants, et nous serons aux côtés de ceux qui reviennent pour les aider à se reconstruire. »
M. Yehiel Lasri
Maire d’Ashdod
Ashdodcafe.com
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