New York, la ville qui ne dort jamais et le symbole incandescent de la réussite capitaliste américaine, est-elle à l’aube de son déclin ? L’arrivée de Zohran Mamdani à la mairie n’est pas passée inaperçue, et les signaux d’alarme retentissent avec une intensité sans précédent. En l’espace de deux semaines à peine, sa politique radicale et ses déclarations sulfureuses ont provoqué une onde de choc qui se traduit déjà par un exode massif. Près de 750 000 New-Yorkais feraient déjà leurs valises, rompant leurs contrats pour s’installer ailleurs aux États-Unis. La presse américaine a déjà baptisé ce phénomène la « Migration Mamdani ». Le New York Post rapporte que les agents immobiliers sont submergés d’appels.
Au-delà des polémiques idéologiques, c’est l’âme même de la métropole qui semble menacée. Analysons les premières mesures chocs de l’administration Mamdani pour comprendre l’effondrement économique et social qu’elles promettent, et soulever une question essentielle : l’exode des New-Yorkais n’est-il que la première étape d’un plan bien plus vaste ?
Fox News souligne que le nouveau maire, trentenaire, manque d’expérience ainsi que de formation en gestion ou en management, et prédit une rapide déception des attentes. Le message perçu par les New-Yorkais depuis son élection semble être que la ville est désormais le lieu idéal pour les criminels. Mamdani envisage de vider les prisons, tandis que les immigrants illégaux trouveront à New York refuge et protection.
Au-delà des aspects sécuritaires et sociaux, se pose la dimension géopolitique de Zohran Mamdani. Je ne m’étendrai pas sur son engagement pro-palestinien, anti-israélien et pro-BDS. Il affiche son soutien aux pro-Hamas et ses amitiés non dissimulées avec de pires prédicateurs islamistes qui prônent l’établissement d’un Califat aux États-Unis, la mise en place de la Charia, réclament un second 11 septembre, et prêchent la haine des Juifs et la disparition de l’État d’Israël. Considérer Mamdani sous cet angle n’est qu’une facette de la catastrophe annoncée.
Intéressons-nous plutôt aux aspects économiques et sociaux. Comment Mamdani prévoit-il de déconstruire New York pour un résultat inattendu ? Tout d’abord, il a l’intention de geler les loyers, une mesure qui affecterait plus d’un million et demi de propriétés. Concrètement, avec l’inflation et la hausse du coût de la vie, les propriétaires n’arriveront plus à terme à couvrir leurs charges et leurs crédits. Deuxièmement, il a décidé de doubler le salaire minimum, le faisant passer de 16$ à 30$ de l’heure. Qui paiera cette facture ? Les employeurs, bien sûr, qui s’attendent par ailleurs à une augmentation des taxes et des impôts. À terme, les entreprises partiront, fermeront ou répercuteront ces hausses de coûts sur qui ? Devinez…
Pour aider les New-Yorkais modestes, qui consacrent parfois jusqu’à 70 % de leur salaire à leur loyer, Mamdani a prévu de racheter des milliers de biens pour les convertir en logements sociaux. Le coût de cette folie atteint plusieurs milliards de dollars… Mais ce n’est pas tout. Il veut également créer de grands magasins de distribution alimentaire à bas prix financés par des fonds publics venus de l’augmentation des impôts et taxes.
Avant les élections, il visait principalement à taxer ceux qui gagnaient plus d’un million de dollars. Aujourd’hui, il est question d’augmenter les impôts des revenus plus modestes. Il faut savoir qu’actuellement, à New York, 1 % des contribuables paient 48 % de l’impôt sur le revenu de la ville. Nous commençons à comprendre les raisons de l’exode.
Les propriétaires immobiliers, les employeurs et les personnes à haut revenu vivent depuis toujours dans un système que leur pays a pratiquement inventé : le capitalisme. Ces gens vivent également dans le pays qui a inventé la mobilité géographique, où il est très facile de déménager. Changer de ville, de région ou d’État fait partie de leur ADN. L’exode de New York n’est donc pas surprenant.
Voyant le vent tourner, notre jeune maire au sourire ravageur a déjà commencé à lancer des appels aux dons auprès des citoyens, ces mêmes citoyens dont il compte pourtant amputer les revenus en augmentant leurs impôts.
Poursuivons sur les aversions de Mamdani. Il déteste la police, qu’il veut désarmer puis démanteler. Il n’aime pas l’armée, qu’il trouve inutile et coûteuse en budget. Il souhaite abattre les murs frontaliers, autoriser l’immigration sans limite, interdire l’expulsion des illégaux, fermer les prisons et donner le droit de vote aux non-citoyens américains. New York va se transformer en un jeu vidéo où il faudra se munir d’un gilet pare-balles pour aller chercher son lait.
Avec la bénédiction et la protection de Mamdani, New York va devenir un paradis sécuritaire et une ville où il fait bon vivre… pour les criminels, les délinquants, les sans-ressources, les assistés qui voudront vivre du travail des autres, les extrémistes et les islamistes. Là encore, la mobilité géographique va jouer à plein, mais dans le sens des arrivées.
Et si un plan de génie se cachait derrière tout cela ?
L’immobilier va s’effondrer, les commerces fermeront et les grandes entreprises cesseront d’investir. Ce système s’écroulera de lui-même, et Mamdani disparaîtra comme il est venu.
La ville engagée dans une voie d’autodestruction accélérée sera à genoux grâce à un programme qui aura renié les fondements mêmes du capitalisme américain. Elle sera offerte à bas prix. C’est là que l’on comprendra l’intérêt de certains investisseurs d’avoir aidé Mamdani, afin que New York devienne la plus belle affaire immobilière de toute l’histoire de l’humanité, dès le retour aux affaires des vrais politiciens. Ceux-ci devront alors rebâtir sur les ruines, mais à quel prix pour l’histoire et l’identité de New York ?
Rony Hayot
Journaliste
68 ans
Co fondateur du mouvement citoyen Nikion Kapaim.
Ashdodcafe.com
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