L’association Or Yarok publie de nouvelles statistiques sur les accidents de la route impliquant des enfants en 2024. Les chiffres révèlent une réalité inquiétante : Ashdod a enregistré une augmentation marquée du nombre d’enfants blessés dans des accidents routiers.
Au cours de la dernière décennie, 417 enfants ont été blessés dans des accidents à Ashdod. Voici les données complètes.
Une année meurtrière en Israël : 44 enfants tués en 2024
À l’occasion de la Journée internationale de l’enfant, le 20 novembre, Or Yarok dévoile des données basées sur le Bureau central des statistiques :
- 44 enfants de 0 à 14 ans ont perdu la vie dans des accidents de la route en 2024 — l’année la plus meurtrière de la décennie.
- Cela représente une hausse de 26 % par rapport à 2023.
- 1 612 enfants ont été blessés dans des accidents en 2024, soit près de cinq enfants par jour.
- Parmi eux, 259 ont été grièvement blessés, une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente.
Qu’en est-il à Ashdod ?
Les chiffres locaux ne sont pas moins préoccupants :
- 45 enfants (0–14 ans) ont été blessés dans des accidents de la route à Ashdod en 2024
- Parmi eux, 3 ont été grièvement blessés
- Sur la décennie (2015–2024), 417 enfants blessés, dont 2 tués et 34 blessés graves
L’année 2024 marque ainsi une hausse importante par rapport à 2023, où 25 enfants avaient été blessés (dont un enfant tué).
Un drame qui ne figure même pas encore dans les statistiques
Les données de 2024 n’incluent pas encore l’accident tragique qui a coûté la vie à la jeune Noga Noah, renversée par une voiture alors qu’elle se tenait à l’entrée d’un passage piéton sur le boulevard Herzl, le 31 décembre 2024.
Noga, âgée de 15 ans, est décédée peu après.
Sa famille commémore cette semaine les 11 mois de ce drame atroce, qui a brisé une famille entière.
« Il est dangereux d’être un enfant en Israël »
L’avocat Yaniv Akav, directeur général d’Or Yarok, déclare :
« Il est dangereux d’être un enfant en Israël. Chaque année, c’est l’équivalent d’une salle de classe entière qui disparaît dans des accidents de la route. Rien n’est plus précieux que nos enfants — nous ne pouvons pas accepter ces chiffres terrifiants. »
Il appelle le ministère des Transports à réduire les vitesses dans toutes les zones à forte concentration d’enfants : écoles, parcs, centres communautaires.
« Parfois, l’installation d’un simple dos d’âne ou la surélévation d’un passage piéton peut faire la différence entre la vie et la mort. Même si un enfant surgit sur la route, un conducteur à vitesse réduite pourra freiner à temps. Ce sont des mesures simples, rapides, peu coûteuses, et elles peuvent sauver la vie du prochain enfant. »
Ashdodcafe.com
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