Israël espérance de l’humanité
Nous célébrerons Hanoucca en Israël dans quelques jours et allumerons, dimanche 14 décembre 2025 au soir, la première lumière.
Pourquoi le soir, comme toutes les veilles de Shabbat et des Fêtes juives ? Parce que, durant les temps de ténèbres, c’est-à-dire des périodes de difficultés et de lutte, le peuple juif a toujours vu une perspective de lumière, transformant tout écueil en opportunité et en réussite.
Hanoucca : une nouvelle petite lumière, fiole d’huile ou bougie, est allumée chaque soir après l’apparition des étoiles durant huit jours dans chaque foyer juif, dans un monde où il est nécessaire, aujourd’hui encore et après plus de deux mille ans, de repousser en permanence les ténèbres de la barbarie, de l’intolérance, de l’ignorance, de la haine et du déni du droit d’autrui à penser et à vivre sa foi.
Cette petite lumière est la victoire, militaire mais avant tout spirituelle et morale, du peuple d’Israël sur les Grecs qui prétendaient vouloir interdire au peuple juif l’exercice de sa foi et de sa loi ancestrale et éternelle basée sur sa croyance en Dieu et en la Torah donnée au Mont Sinaï et surtout détruire la cellule familiale, fondement de la force et de la pérennité du peuple d’Israël.
Les Grecs voulaient imposer leur culte des idoles et leur « culture » d’hédonisme avilissant, constituée d’immoralité, d’apologie des déviances sexuelles, de ségrégation sociale et de l’infériorité de la femme, une « culture » empreinte d’idéologie totalitaire et de la négation de l’existence de Dieu au nom de la “civilisation ».
Mais le peuple juif croit qu’un peu de lumière repousse d’épaisses ténèbres. Nous allumons ainsi, chaque soir pendant huit jours, une nouvelle lumière : une, puis deux, puis trois bougies, etc. Détail intéressant : Hanoucca, la Fête des Lumières, est célébrée au moment même où les jours sont les plus courts, puis redeviennent plus longs. La symbolique et la signification sont claires : accroître et répandre la lumière, dans toutes les acceptations du terme.
Nos Sages nous enseignent que pour être quitte de l’obligation d’allumer les lumières de Hanoucca, il est nécessaire, dans la mesure du possible, de placer le candélabre près d’une fenêtre ou à l’extérieur de sa maison, et d’allumer ces bougies en famille, en particulier avec les enfants, afin de publier le miracle et de le partager avec tout l’univers.
Ce temps est également un temps précieux qui permet de renforcer le lien familial, assise essentielle de toute vie, et de transmettre ainsi des valeurs éducatives indispensables à la génération suivante.
A l’instar de Pessah, qui relate la Sortie d’Égypte des fils d’Israël – et donc la première fois dans le monde antique où un peuple entier se libère des entraves de l’esclavage – et symbolise « Le printemps de l’humanité » (Rav A. I. Hacohen Kook), Hanoucca représente pour l’humanité entière l’espérance et la victoire éternelle de la foi sur toutes les idéologies mensongères et perverses qui tentent de placer l’homme au-dessus de Dieu.
Les petites lumières vacillantes allumées pendant Hanoucca le sont pour l’éternité et pour tous les hommes et les femmes de bonne volonté partout dans le monde. Bien que fragiles, nulle force ne pourra les éteindre.
Les puissances qui ont voulu anéantir le peuple d’Israël, sa foi et le pays que Dieu lui a donné et ont tenté en vain de l’éradiquer – et pour certaines continuent – ont disparu depuis longtemps de la scène de l’histoire : l’Egypte, Babylone, la Perse, l’Assyrie, la Grèce, Rome, etc. de même que d’autres empires et nations plus récents.
David Ben-Gourion (cité par l’ex-ambassadeur Yoram Ettinger) écrit dans son livre « Uniqueness and Destiny » : « C’est l’esprit du peuple juif…qui a permis aux Hasmonéens de surmonter l’un des plus importants défis, sur les plans spirituel, politique et militaire, de l’histoire juive ».
Il en sera de même avec les ennemis actuels d’Israël, monstres immondes à face humaine, qui sont également les ennemis barbares et haineux de l’Occident, qui ne veut pas se l’avouer, et, de fait, de l’humanité entière et des êtres humains dignes de ce nom et aimant la vie.
Rappelons que l’emblème de l’État d’Israël est une Ménorah, un chandelier à sept branches entourées de deux rameaux d’olivier, symbole du retour du peuple juif à sa terre après deux mille ans d’exil (cf. Zacharie 4:2-3) et de la paix.
David Pasder
Ofra, dans le Pays de Benjamin, en Judée-Samarie, cœur historique et biblique d’Israël, où se sont déroulées les batailles des Hasmonéens.
Décembre 2025
Ashdodcafe.com
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