Une décision majeure du ministre des Finances apporte une excellente nouvelle à des dizaines de milliers de Juifs à travers le monde : les nouveaux immigrants bénéficieront désormais d’importantes exonérations fiscales au cours de leurs premières années en Israël.
Le ministère de l’Alya et de l’Intégration a salué cette décision « historique », fruit d’une coopération avec l’Autorité fiscale, visant à renforcer l’économie israélienne et à positionner l’alya comme un moteur essentiel de croissance nationale.
Des allégements fiscaux sans précédent
Dans le cadre de la politique gouvernementale de réduction de la bureaucratie et de stimulation de l’entrepreneuriat, la Commission des finances de la Knesset a approuvé de nouvelles facilités fiscales pour les petites entreprises, notamment une exonération pour les indépendants recevant des indemnités de réserve militaire ou de congé maternité.
Cette mesure complète les incitations accordées aux nouveaux immigrants et traduit un changement profond de cap économique.
Le ministère souligne que cette décision place Israël « au niveau des pays les plus avancés » dans la compétition mondiale pour attirer les talents, les entrepreneurs et les investisseurs, acteurs essentiels pour la croissance, l’emploi et les recettes publiques.
Une forte hausse des demandes d’alyah
Selon les données du ministère, les deux dernières années ont vu une augmentation de plusieurs centaines de pourcents des ouvertures de dossiers d’alyah, notamment en provenance d’Amérique du Nord, d’Europe et du Royaume-Uni.
Les responsables qualifient cette mesure de “tournant décisif”, exploitant la vague d’intérêt pour Israël sur fond de montée de l’antisémitisme et d’incertitude économique dans de nombreux pays.
La semaine dernière s’est tenue la conférence “Accélération pour l’Alya”, réunissant les figures majeures de la high-tech israélienne, des entrepreneurs et des philanthropes, parmi lesquels Sylvan Adams, Michael Eisenberg, Irina Nevzlin, Idan Tendler et Jeff Schwartz, qui ont appelé le gouvernement à saisir cette opportunité historique et à encourager une alya de masse.
Un apport économique estimé à des centaines de millions de shekels par an
D’après les estimations du ministère, ces avantages fiscaux devraient générer jusqu’à 900 millions de shekels par an pour l’économie israélienne, grâce au transfert d’activités économiques vers Israël, à la création de nouvelles entreprises et à la hausse du taux d’emploi.
« Chaque shekel investi par l’État dans les nouveaux immigrants rapporte au moins quatre shekels », a déclaré Avihai Kahana, directeur général du ministère.
Il a ajouté que la contribution fiscale cumulée des olim au cours des 25 dernières années s’élève à des dizaines de milliards de shekels — un « bénéfice net pour l’État d’Israël ».
Kahana a également remercié Shay Aharonovich, directeur de l’Autorité fiscale, pour sa « compréhension profonde de l’opportunité historique ».
Une compétition mondiale pour les talents
Cette décision s’inscrit dans une tendance internationale au sein des pays de l’OCDE cherchant à attirer les travailleurs qualifiés par des mesures fiscales avantageuses.
- Au Portugal, le taux d’imposition pour les experts étrangers est d’environ 20 %,
- au Danemark, 27 %,
- en Finlande, 32 %,
- en Corée du Sud, 19 %,
- en Espagne, 24 %,
- et dans des pays comme l’Italie, les Pays-Bas et l’Autriche, jusqu’à 60 % du revenu peut être exonéré.
Les pays ayant adopté de telles politiques ont connu une forte augmentation de l’immigration qualifiée et de la croissance économique — un modèle qu’Israël aspire à reproduire.
Mesures complémentaires : licences, formations et langue
En parallèle des allégements fiscaux, le ministère œuvre à lever d’autres obstacles :
- Simplification des procédures de reconnaissance des diplômes étrangers,
- octroi accéléré de licences professionnelles (notamment pour les médecins),
- renforcement des cours d’hébreu avant l’arrivée en Israël.
Selon le ministère, ces mesures combinées permettront une intégration fluide et rapide des nouveaux immigrants sur le marché du travail.
Une “Charte de l’Alya accélérée” a également été signée avec de grandes entreprises et acteurs économiques pour attirer les talents et garantir une intégration optimale dans l’économie et la société israéliennes.
“Une étape historique pour le peuple juif”
Le ministre de l’Alya et de l’Intégration, Ophir Sofer, a salué la décision :
“Je félicite le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, pour cette mesure historique qui encouragera de nombreux Juifs du monde entier à monter en Israël, à y construire leur vie et à contribuer au développement du pays.
Nous vivons une période historique dans l’histoire du peuple juif et de l’État d’Israël, où de nombreux Juifs souhaitent prendre part à l’édification de notre nation. Aujourd’hui, Israël fait un grand pas en avant pour les accueillir.”
Une occasion unique d’attirer des talents
Selon les experts du ministère, cette décision devrait attirer des immigrants aux profils variés — high-tech, médecine, arts, commerce — et générer une hausse immédiate de l’emploi et du PIB.
Ils considèrent qu’il s’agit d’ “une fenêtre d’opportunité courte” que l’État doit exploiter pour intégrer l’alyah comme pilier de sa stratégie de croissance pour les années à venir.
Au niveau local, plusieurs initiatives de développement du capital humain voient également le jour.
À Jérusalem, par exemple, une bourse exceptionnelle de 20 millions de shekels a été lancée pour les étudiants engagés dans des actions communautaires, dans le cadre d’une politique globale de soutien à la jeunesse active et contributive.
✡️ Israël, destination de premier plan
Cette mesure vient renforcer la société israélienne et raviver l’esprit de l’alyah, symbole d’un renouveau économique, social et spirituel pour le peuple juif.
Ministere de l’Alya et de l integration
Ashdodcafe.com
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