L’annonce par le Premier ministre Benyamin Netanyahou de la signature du plus important accord gazier jamais conclu entre Israël et l’Égypte a suscité un large écho dans la presse internationale. De Washington à New Delhi, en passant par Kiev, les médias voient dans cet accord bien plus qu’un simple partenariat économique : un tournant stratégique et diplomatique majeur pour la région.
Signé avec l’appui direct de l’administration américaine du président Donald Trump, l’accord porte sur un montant estimé à 34,7 milliards de dollars et devrait générer environ 58 milliards de shekels de recettes pour Israël sur la durée du contrat.
Un pilier énergétique régional jusqu’en 2040
Aux États-Unis, le site spécialisé Media Line souligne que l’accord prévoit l’exportation du gaz naturel israélien, principalement issu du champ de Léviathan, vers l’Égypte jusqu’en 2040. Le média insiste sur le rôle clé du géant énergétique américain Chevron, partenaire central du projet aux côtés des acteurs israéliens, et rappelle que les négociations ont duré plusieurs mois.
Selon Media Line, cet accord pourrait également servir de base à l’organisation prochaine d’un sommet trilatéral Israël–Égypte–États-Unis, actuellement à l’étude, illustrant l’importance politique croissante du dossier énergétique.
Un changement de cap politique remarqué
En Inde, le quotidien Mathrubhumi met l’accent sur ce qu’il qualifie de « virage spectaculaire » opéré par Benyamin Netanyahou. Le média rappelle que le Premier ministre israélien avait, par le passé, publiquement accusé l’Égypte de soutenir le Hamas. Dans cette perspective, l’accord gazier est perçu comme un signal fort de recomposition diplomatique, dépassant largement le cadre économique.
Pour les analystes indiens, cet accord pourrait influencer durablement les équilibres régionaux et renforcer la coopération pragmatique entre pays partageant des intérêts énergétiques et sécuritaires communs.
Une normalisation sous tension
Le site ukrainien Mezha replace l’accord dans le contexte des fortes tensions israélo-égyptiennes observées durant les deux années de guerre à Gaza. Il décrit l’accord comme historique, capable de redessiner la carte énergétique du Moyen-Orient tout en contribuant à une plus grande stabilité régionale.
Selon Mezha, le gaz devient ainsi un outil diplomatique à part entière, susceptible de consolider des relations fragiles et de renforcer les mécanismes de sécurité régionaux.
Au-delà de l’énergie
À travers le regard de la presse internationale, une conclusion s’impose : l’accord gazier Israël–Égypte ne se limite pas à un partenariat économique. Il marque une évolution stratégique, révélatrice d’un Moyen-Orient en mutation, où l’énergie, la diplomatie et la sécurité s’entremêlent plus que jamais.
Pour Israël, cet accord confirme son statut de puissance énergétique régionale, tout en ouvrant la voie à de nouvelles alliances pragmatiques dans un environnement géopolitique en constante évolution.
Ashdodcafe.com
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