La première édition des Trophées des Français, organisée par lepetitjournal.com, a enfin sa liste définitive de candidats. Le jury, composé de représentants politiques, associatifs et d’entreprises partenaires, s’est réuni à Paris mardi 5 février pour examiner les 280 candidatures au concours, provenant de 69 pays différents, dont Israël qui a participé à ce concours via lepetitjournal.com/telaviv.

trophee des français de l'etranger

 

L’objectif des trophées est de récompenser six parcours francophones d’exception à l’étranger, qui contribuent au rayonnement de la France dans le monde. Chaque lauréat, en plus de recevoir un iPad mini, participera tous frais payés à la cérémonie de remise des Trophées à Paris.

Récompenser des expatriés français est une idée originale du petitjournal.com, qui existe maintenant depuis douze ans. Avec 350.000 visiteurs uniques mensuels et près de 1,3 million de pages vues par mois, lepetitjournal.com a su s’imposer comme le media de référence des Français à l’étranger. Le réseau compte aujourd’hui 43 éditions aux quatre coins du monde : de Londres à Shanghai, en passant par Tunis, Francfort ou encore Sydney.

Parmi le nombre important de candidatures déposées, témoin du succès de l’opération, l’édition de Tel-Aviv, seule édition du réseau présente au Moyen-Orient est heureuse de présenter ses deux candidates, qui ont la fierté de représenter Israël dans ce concours.

Valérie Bitton, 42 ans, mère de quatre enfants, est journaliste et vit en Israël depuis huit ans. Après avoir travaillé pour Israël Magazine, elle déménage en 2009 avec sa famille à Eilat, et devient la rédactrice du magazine Mapiton. Elle occupera ce poste pendant deux ans, qu’elle résume ainsi : « Ces deux années m’ont permis de découvrir la ville et ses acteurs, ses habitants, et de réaliser qu’une importante communauté francophone y résidait ». Aucun site d’information en Français sur la ville d’Eilat n’existait à l’époque, c’est donc à ce moment-là que lui est venue l’idée de créer le site web eilat-french-connection.com. « L’objectif [est] d’aider tous les francophones, ceux qui habitent à Eilat, ceux de tout Israël, de France et du monde, qui souhaitent venir séjourner dans la ville ».

Elle consacre désormais une grande partie de son temps à alimenter son site web, qui donne des nouvelles d’Eilat et qui est aussi devenu un véritable outil de rassemblement pour les habitants d’Eilat, qui peuvent passer des petites annonces ou encore faire publier leurs félicitations pour un anniversaire ou un mariage. Eliat-french-connection met aussi en avant travail de l’association caritative LATET, qui vient en aide aux personnes dans le besoin.

Depuis peu, elle donne aussi des cours de français à des Israéliens. Soit pour des raisons professionnelles (Eilat étant une destination touristique importante pour les Français), soit par « amour de langue française, que les Israéliens apprécient beaucoup ».

Valérie a décidé de participer aux Trophées des Français à l’étranger parce qu’elle « veut montrer aux francophones qu’on peut, à tout moment et à tout âge, sauter le pas et décider de changer radicalement de vie (de pays, de langue, etc), tout en conservant ses racines et sa culture qui servent alors de fondations. »

Patricia Hassoun quant à elle, a 52 ans, et vit en Israël depuis deux ans. En France, elle travaillait dans la communication d’une collectivité territoriale, et venait régulièrement en vacances à Ashdod. C’est durant ses séjours qu’elle s’est rendue compte que les informations destinées aux francophones d’Ashdod étaient très diffuses. En décidant de partir s’installer en Israël, elle prend le pari de centraliser ces informations pour les rendre plus utiles.

Elle raconte : « j’ai voulu faire un site web pour pouvoir être réactive, pas comme un journal papier. Il s’appelle Ashdod Café parce qu’un café c’est toujours convivial, et c’est l’esprit de mon site ». Patricia accorde aussi une grande importance à la neutralité et à la positivité des informations qu’elle relaye. « J’ai rencontré des hommes politiques mais je ne prends jamais parti. Ashdod Café sert à aider les Français au mieux, on ne parle pas de politique ».

« Je me sens comme l’office du tourisme de l’aliyah à Ashdod » déclare-t-elle en plaisantant, « et si je ne peux pas renseigner les Français qui me contactent, je les dirige là où ils peuvent obtenir ces informations ».

Ahsdod Café est une affaire familiale. Patricia s’en occupe à plein temps, tandis que son mari s’occupe de l’aspect commercial et son fils, webmaster de métier, gère le côté technique du site web qui enregistre un vrai succès.

« C’est pour ça que j’ai voulu participer à ce concours, pour montrer qu’on peut venir en Israël avec des acquis et faire des choses » 

Les deux candidates gardent toutes les deux un attachement à la France. Pour Valérie par exemple, il s’agit d’éduquer ses enfants« dans un savant mélange entre culture israélienne et française, de leur transmettre le savoir-vivre français ». Patricia explique que c’est dans sa façon de travailler que sa culture française se manifeste le plus, « Je fais ce que je faisais dans mon travail en France. J’applique un certain savoir-faire pour donner une information synthétique, de qualité, et toujours positive ». Elle conclut en disant : « On en peut jamais couper ses racines avec la France ».

Le palmarès des lauréats des Trophées des Français de l’étranger sera dévoilé le 7 mars prochain. Affaire à suivre.

Justine SIMONIN (www.lepetitjournal.com/telaviv) lundi 18 février 2013

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