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Lachon Hara – Applications pratiques

Le juif non pratiquant (suite)

Un juif non pratiquant qui a reçu une éducation juive valable, qui connaît les valeurs de la Torah et sait qu’il n’agit pas correctement mais prétend qu’il est trop difficile de respecter les mitsvot, est considéré comme un rebelle par tentation. Il fait toujours partie de «  ton peuple », ce qui signifie qu’on ne peut dire du lachon hara sur lui que dans un but constructif.

En revanche, il n’est pas considéré comme « ton prochain » et l’interdiction de blesser verbalement (Vayikra 25,17) ne s’applique pas à lui.

Par conséquent, on peut utiliser la pression de son entourage pour le pousser à pratiquer, même si cela risque de lui causer une certaine gêne, à condition de respecter toutes les conditions requises pour que les informations qu’on transmet aient un caractère constructif. Tout les propos critiques ou susceptibles de nuire dépourvus de caractère constructif, qu’on tiendrait sur son compte, sont du lachon hara.

L’hérétique (apikoros) classique qui connaît les lois de la Torah mais les méprise, n’est considéré ni comme ton peuple, ni comme ton prochain. Dans la mesure ou un individu de ce genre existe de nos jours, il est permis de dire du mal de lui sans la moindre restriction.

 

©LaQuotiHalakhique

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