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Qu’est ce que Yom Haatsmaout ?

Yom Haatsmaout est célébré le 5 Iyar. Cette année le 5 Iyar tombant vendredi les célébrations sont décalées au jeudi 4 Iyar.

Du fait que nous vivons en direct le retour d’Israël sur sa terre, il est parfois difficile de prendre le recul suffisant pour se rendre compte de l’ampleur historique des événements C’est pour cela que chaque année à l’approche du jour de l’indépendance d’Israël [] beaucoup se posent la question à savoir :

Faut-il réciter le Hallel (composé de psaumes de louanges à D.ieu), ou non ? Dans quel cas la halakh’a nous ordonne de dire le Hallel et est-ce que Yom Ha’atsmaout rentre dans cette définition ?

Il est rapporté dans le Tamud (Pessah’im 117a) : « Les prophètes ont institué à Israël de réciter le Hallel à chaque moment important et pour tout malheur (qui ne vienne pas !) et lorsqu’ils sont délivrés, on le récite pour leur libération. »

Pour préciser ceci, Rashi écrit dans ses commentaires « comme par exemple H’anouka« . Nous disons donc le Hallel à Hanouka parce que nous avons été libérés de l’empire grec. Rashi nous fait donc comprendre que dans toute situation où comme à H’anouka Israël sera libéré du joug des nations, il faudra dire le Hallel par ordre des prophètes.

En effet, comme l’explique le Maharal de Prague (cf. hidoushim chabat 22b) : jusqu’alors, la Judée était sous occupation grecque et H’anouka commémore la libération de la Judée ainsi que son indépendance politique.

Il est rapporté également dans d’autres endroits (Meguilat Taanit Michna 23, cf. Rav Hah’aï Gaon para. 26) le même avis : la loi est qu’il faut réciter le Hallel lors de chaque délivrance : c’est une obligation instituée par les prophètes.

Dans ce cas, pourquoi ne récite-t-on pas le Hallel à  pour célébrer la délivrance du décret d’extermination qui pesait sur le Peuple d’Israel ? Trois explications sont rapportées dans le Talmud (Meguila 14a) :

  • On récite le Hallel uniquement lorsque le miracle s’est passé en Israël (à Pourim nous étions en Babylonie)
  • On récite le Hallel lorsqu’on n’est plus soumis à une nation étrangère (à Pourim nous étions encore soumis à l’empire babylonien)
  • La lecture de la Meguila d’Esther nous acquitte de la récitation du Hallel

A partir des deux premiers arguments, on déduit donc que si le miracle de notre libération s’est produit en Israël et qu’on n’est plus soumis à une nation étrangère, on doit dire le Hallel : c’est exactement le cas de Yom Ha’atsmaout.

Le 5 Iyar 5708 (1948), après presque 2000 d’exil et de souffrance, un état juif et souverain est établi en terre d’Israël. Cette date marque donc la délivrance du Peuple d’Israel face à l’asservissement des nations et du joug de l’exil. Ainsi, le Peuple d’Israël jouit à nouveau d’une indépendance politique en terre Sainte comme à l’époque de Hanouka.

C’est pour cela, que suite à la création de l’Etat d’Israël, la Rabbanout Harashit léisrael, le grand Rabbinat d’Israël (institution reconnue non seulement en Israël mais également dans le monde entier), avec à sa tête le Rav Meir Hai Ouziel et le Rav Itsh’ak Hertzog a tranché la halah’a et a fixé de réciter le Hallel le jour de Yom Ha’atsmaout.

Réciter donc le Hallel à Yom Ha’atsmaout est une obligation [Mitsva], comme cela a été institué par les prophètes à chaque fois que le Peuple d’Israël est libéré.

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