Une bonne nouvelle pour les femmes d’Ashdod ! Mesdames, vous avez une représentation digne d’éloges ; elle sait ce qu’elle veut et vient pour retrousser ses manches. Hélène Guelber, la nouvelle préposée aux matnasim  déblaie le terrain et s’entretient avec le personnel des matnasim, travailleurs de la société des « maisons pour tous » en vue d’une révolution en son sein. Ces jours-ci, elle est en tandem politique très prometteur avec le maire, le docteur Yehiel Lasry, alors qu’elle fut pour lui jadis un drapeau rouge. Tous deux, en une valse parfaite, dirigent l’opéra de la révolution, la vision de Lasry pour les « maisons pour tous », qui ont été largement délaissées, et ont tourné le dos à l’habitant ces dernières années.

Hélène Guelber, contestataire attestée, se fait à la nouvelle vie dans la coalition municipale. Ce n’est pas facile pour elle, mais elle parvient à prouver que son entrée dans la coalition avec le maire, le docteur Yehiel Lasry, contre qui elle avait mené une lutte acharnée, peut s’avérer utile. Utile, d’après elle, au public d’Ashdod. C’est ce qui la motive. Elle a réclamé le dossier « des maisons pour tous  » afin d’y faire une révolution, et de les rendre accessibles au public, avec beaucoup de bienveillance, d’amour et de largesse de cœur. Heureusement pour elle, dans la conception du maire, et déjà avant les élections, il fallait diviser la société « des matnasim » en deux sociétés distinctes : la société de la culture et les matnasim. En fait, le maire avait compris que la gestion  des matnasim avait échouée et qu’ils étaient délaissés ces dernières années.

Pour le docteur Lasry, Hélène Guelber s’est adaptée à lui comme un gant, intégralement, ils font la paire et ensemble, forment une équipe politique hors du commun ; S’appréciant beaucoup, ils gèrent avec perspicacité et sagesse toutes les démarches.  Tous deux y trouvent leur intérêt. Le maire a apprivoisé cette « furie » et l’activité de Gelber est positive car elle va concrétiser la vision du maire pour la réussite des maisons pour tous. L’un est gagnant sans que l’autre ne perde. Lasry a reconnu cette semaine que Guelber correspondait à sa vision. «Avant les élections, le projet était de séparer ces sociétés afin de mettre l’accent davantage sur les maisons pour tous touchées par le marasme de ces dernières années, et ne correspondait pas à ma politique de dynamisme général de la ville.»

Ainsi, depuis qu’elle s’est saisie, dans le cadre de la coalition, du rôle de préposée aux « maisons pour tous », elle remanie le terrain, appréhende les difficultés, les problèmes, et est à l’écoute des simples employés comme des supérieurs, et leur expose sa vision. Dans le rôle de présidente des matnasim elle s’est investie de toutes ses forces. Le domaine de la culture est resté entre les mains du suppléant au maire Boris Guittermann, dont le pouvoir a été considérablement réduit dans le fonctionnement des matnasim.

La prospection conduite par Gelber sur le terrain l’a beaucoup aidée ce dimanche, lors de la première réunion de la direction du service qu’elle préside. Avec sa richesse de connaissances et d’ informations, il a été difficile aux hommes présents de la déstabiliser. A toutes les questions, elle a donné des réponses, et ils ont compris qu’avec Gelber, les règles du jeu ne sont plus les mêmes.

Gelber est un très bon exemple de femme qui sait ce qu’elle veut et qui est bien décidée, dans cet océan d’hommes à l’égo surdimensionné et dont la seule motivation consiste »à garder la crème près de leur bouche », à empêcher à tout prix que quelqu’un ne touche à leur fromage, et ça a été flagrant lors de la première réunion du directoire de la société des matnasim ce dimanche.

A l’ordre du jour, lors d’une réunion houleuse et tendue, s’est présentée une affaire complexe : la composition de la commission des finances et des ressources humaines, qui est la commission la plus importante ou, si vous préférez, le cabinet de la société qui détermine tout : les budgets, les nominations et les projets. Yéhouda Avidan, directeur de la Société de Développement d’Ashdod, qui tenait tellement à obtenir le droit de signer les chèques, n’a pas obtenu ce qu’il voulait et n’a été nommé que dans la commission des finances. Avidan, qui s’est battu pour sa place dans la commission des finances, est entré à la place d’un autre candidat de Guiterman,  Yaniv Belter, membre du directoire de la société. Et voici les noms des membres de la commission des finances et des ressources humaines : Hélène Gelber, Yéhouda Avidan, Haïm Amsilli, Raphi Ouliel, Moshé Dror, Itzhak Telser et Simon Lasry.

«Vous circulez beaucoup dans les matnasim, de quoi parlez-vous avec les gens?», ai-je demandé cette semaine à Gelber. «Ce qui fait partie de ma vision», dit-elle, «c’est de transformer les matnasim en maisons pour tous en centres communautaires, culturels, sociaux et éducatifs des habitants et pour les habitants – les plus importants dans cette ville. Je pense qu’en vue de cet objectif, il faut que l’organisation soit à l’écoute de ses travailleurs et de leurs besoins, il faut encourager le travailleur à agir pour l’organisation, qu’il se sente partie intégrale de la société, ce qui renforcera la fidélité et la motivation du travailleur.»

«Vous savez ce que les travailleurs vont dire?» lui ai-je dit. «Payez-nous en conséquence ou faites-nous entrer dans une convention collective comme les employés municipaux.» «C’est exact!» m’a-t-elle répondu. «De mon point de vue, une convention collective est vitale et incontournable et il n’y a aucune raison que les conditions des travailleurs de la société ne soient pas les égaux des employés municipaux. L’une des conditions de mon entrée dans la coalition convenue avec le maire consiste à conduire des tractations en vue d’une convention collective pour les employés de la société. Soit dit en passant, je comprends que sur ce point j’enfonce une porte ouverte, car le maire, Yehiel Lasry, a commencé à promouvoir la question, et que quelques rencontres se sont tenues sur ce thème. Dans les jours qui viennent, nous plancherons sur des délibérations à ce sujet, ce qui prendra du temps, et il ne fait aucun doute que pendant les discussions, des différends surviendront, mais nous saurons parvenir à nous entendre, afin que l’accord soit bon pour les deux parties.»

Et, afin de mener à bien sa vision, Gelber a été contrainte cette semaine de travailler dur. Gelber, au cours de cette même première réunion du directoire, s’est battue pour tracer la voie de la révolution qu’elle compte imposer avec l’appui inconditionnel du maire, qui voit comme susmentionné dans l’investissement dans les maisons pour tous au cours de ce mandat électoral l’un de ses propres programmes. Gelber a pris la main sur la commission des finances et des ressources humaines, et a surtout prouvé qu’une femme est également capable de diriger un atelier de leadership, rectitude et fiabilité, devant des hommes.

Sans aucun doute, son association avec le maire et la coordination du travail conjoint peut s’avérer utile pour eux deux. Le maire peut profiter d’une femme de fer, qui réussit à conduire des démarches dont il sera satisfait. Ce couple réalisera encore de nombreuses choses bénéfiques pour la ville et il semble que Gelber soit ce qui est arrivé de meilleur au docteur Lasry, qui a l’impression que ce mandat est fondamentalement différent du précédent, de presque tous les points de vue, et qu’il fonctionne correctement. Le docteur Lasry dispose d’une coalition stable, et, avec beaucoup d’assurance, il a même fait entrer son rival amer, Zvi Zilker, dans la coalition. S’il y introduit aussi le parti de Shimon Katznelson, il parachèvera une démarche brillante. Il pourra mettre à profit ses services et sa riche expérience.

Le docteur Lasry qui, cette semaine, dans ce partenariat avec Gelber, a fait preuve de détermination et de fidélité sur les accords pris, a déclaré sans hésitation : «Gelber a obtenu par sa nomination, la responsabilité des matnasim et leur gestion. Sa motivation est grande. Je suis très content de son activité et de son travail en profondeur déjà réalisé au sein des matnasim. Il en va de ma volonté de réaliser une révolution et d’investir dans les matnasim, et c’est la raison pour laquelle j’ai souhaité séparer les sociétés, afin d’apporter plus aux maisons pour tous, qui souffraient d’un certain marasme sur le plan de leurs activités ces dernières années, en ne correspondant pas au dynamisme général de la ville. Je lui souhaite de réussir.»

Alors, quelle sera la prochaine étape pour Hélène Guelber? «Réunir une commission des finances et construire un budget, dit-elle. Et, en parallèle, planifier et rendre concrète la division entre les deux sociétés. Nous ferons venir un conseiller en économie afin qu’il donne son point de vue sur la situation financière, et un conseiller en organisation, afin qu’il examine le système des ressources humaines.»

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