Ce jour férié commémore la réunification de la ville après que les troupes israéliennes ont repris le dessus sur les Jordaniens pendant la guerre des Six-Jours en 1967, et repris le contrôle de la vieille ville de Jérusalem. Les célébrations commencent la veille au soir.

Yom Yerushalayim donne lieu en Israël à diverses cérémonies joyeuses ou commémoratives pour les soldats tombés lors des combats de libération, observées par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception de certains milieux haredim.
C’est également à cette date qu’est marquée dans la communauté juive d’Éthiopie la journée du souvenir pour les Juifs d’Éthiopie morts lors de leur émigration en Israël.

Un peu d’histoire :

Le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoit deux États indépendants, l’un juif et l’autre arabe, avec un troisième État de Jérusalem sous contrôle international. Ce plan est rejeté par la nation arabe qui lance une attaque contre l’État d’Israël dès sa proclamation, conduisant à la guerre israélo-arabe de 1948. Les accords d’armistice israélo-arabes de 1949 comprennent un partage de la ville de Jérusalem suivant la ligne de front, entre une partie orientale, désormais dénommée Jérusalem-Est, sous contrôle jordanien et une partie occidentale sous contrôle israélien.
Jérusalem-Est, qui comprend la Vieille ville et les principaux lieux de culte juifs, est vidée de son importante communauté juive, et la présence juive est interdite y compris sur les lieux saints ; des profanations et des destructions de synagogues et de cimetières y ont également été rapportées.

Cette journée célèbre la réunification de la ville de Jérusalem (en référence au verset Psaume 122:3 יְרוּשָׁלִַם הַבְּנוּיָה כְּעִיר שֶׁחֻבְּרָה לָּהּ יַחְדָּו.) après la conquête de Jérusalem-Est par Tsahal au cours de la guerre des Six Jours le mercredi 7 juin 1967 (28 Iyar 5727), l’infanterie de Tsahal investit la Vieille Ville de Jérusalem. Les soldats arrivent au Mur occidental et le commandant de la région Centre, le général Mordehai Gur, déclare avec émotion « L’esplanade du Temple est dans nos mains ! ».

En 2009, elle s’est déroulée le 21 mai (c’est-à-dire le 27 Iyar au lieu du 28. Comme elle tombait un vendredi, elle a été avancée d’un jour). Il y avait de très nombreux adolescents avec des drapeaux, ainsi que plusieurs concerts en plein air, ce qui lui donnait un aspect très festif. Elle s’est terminée par un grand feu d’artifice sur les murailles de la vieille ville.

Lorsque Tsahal conquiert Jérusalem-Est à l’issue des combats de la guerre de 1967 (le 28 Iyar 5727), Israël déclare officiellement « Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Le cessez-le-feu est décrété le 11 juin 1967. La Knesset reçoit la proposition de loi gouvernementale sur l’administration de Jérusalem dès le 27 juin.

Le 12 mai 1968, le gouvernement israélien proclame le 28 Iyar comme un jour férié en tant que « Journée de Jérusalem ». Le 23 mars 1998, la Knesset décide de faire de ce jour une fête nationale. La communauté juive la commémore comme la « libération » de la vieille ville et de ses lieux saints.

Comme pour la Journée de l’indépendance d’Israël, le Grand Rabbinat d’Israël a décrété que chaque année, la Journée de Jérusalem devrait être célébrée dans la joie, notamment par des prières et coutumes religieuses particulières.

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