Il fête ses 25 ans de succès auprès du public par un double album live  qui boucle une grande tournée. Confidences du charmeur des foules.

 Vingt-cinq ans d’amour fou avec le public, ça fait quoi  ?
Patrick Bruel. – C’est un rêve devenu réalité qui continue d’être un rêve.

Vous avez des choses à vous prouver  ?
Je ne le vis pas en ces termes-là. J’y trouve surtout beaucoup de plaisir. Je vis des moments forts et j’aime ça.

Le principal trait de votre caractère  ?
L’enthousiasme et une capacité d’émerveillement intacte.

Celui dont vous êtes le moins fier  ?
Je suis trop irascible quand ça ne va pas assez vite.

Celui que vous détestez chez les autres  ?
La bêtise et l’ignorance, qui conduisent facilement à la méchanceté.

Que changeriez-vous chez vous si vous le pouviez  ?
Je serais moins stressé pour les choses qui n’en valent pas la peine.

Votre truc contre le stress  ?
Respirer, contempler, relativiser. Cesser de tout prendre sur mes épaules.

Votre geste écolo  ?
Ne pas laisser l’eau couler pour rien.

Ce que vous avez réussi de mieux dans votre vie  ?
Mon rapport à la vie et aux autres. Rester extrêmement positif. Et mes enfants, bien sûr (Oscar et Léon, NDLR).

Votre héros  ?
Guy Carcassonne (professeur de droit constitutionnel, NDLR), mon ami, mon frère, mon confident, vingt-sept ans d’amitié sans faille, présent à toutes les grandes décisions de ma vie. Il est parti, et j’ai perdu mon socle.

Votre moteur  ?
Savoir qu’on va dire : «  Action !  »

Les trois basiques de votre dressing  ?
Slip, chaussettes et Ray-Ban.

Pour vous, l’élégance, c’est  ?
Slip, chauss… non. Au-delà de l’apparence, c’est un geste spontané, qui n’attend rien en retour.

Pour vous, la vulgarité, c’est  ?
Elle peut être frontale et énorme, comme tenir dans un regard ou une hésitation.

Le cadeau que vous offrez souvent  ?
Des livres. Celui que j’ai le plus offert, c’est Hollywood Story, de Frank Capra. Sa biographie est fascinante.

Pour vous, le comble du luxe, c’est  ?
Vivre de ses passions.

Votre livre de chevet  ?
Le livre de Frank Capra. Et en ce moment, je relis Romain Gary.

Un objet indispensable  ?
Malheureusement, mon smartphone.

Un endroit qui vous ressemble  ?
La Corse. Pour ses paysages si différents, son harmonie, son accueil…

Faut le voir pour le croire

Une névrose  ?
L’idée de devoir faire une valise. C’est terrible, je suis capable d’annuler un départ pour cela.

Quel père êtes-vous  ?
Plutôt chouette, je crois. Passionné, complice. Un guide qui fait de son mieux.

La phrase qui vous déstabilise  ?
« Ce n’est pas parce que vous êtes connu que… »

Qu’aimez-vous que l’on dise de vous  ?
« Faut le voir pour le croire », quand les gens sortent d’un de mes concerts. C’était ça pendant toute la tournée…

Votre madeleine de Proust  ?
Madame, la chanson de Barbara. J’avais 7 ans, elle faisait Bobino, et ma mère avait acheté son disque. Cette chanson m’a bouleversé. Elle l’a chantée pour moi le soir de sa dernière, à Mogador…

Live, Bruel/2014, 2 DVD + 2 CD, le meilleur de la tournée 2013-2014 (Sony Music).
http://madame.lefigaro.fr/

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