L’Assemblée nationale a approuvé un accord signé en 2014 entre la France et les Etats-Unis selon lequel 60 millions de dollars seront versés aux victimes transportées par les trains de la SNCF vers les camps de la mort durant la Seconde Guerre mondiale.

Les mesures d’indemnisation concernent tous les non-Français qui se trouvaient en France entre 1942 et 1944 et qui ont été déportés par bus et par train – mais qui ne remplissaient pas les critères français de réparation. Soit parce qu’ils avaient émigré, soit parce qu’ils étaient arrivés sur le sol français après le 1er septembre 1939. Le Sénat doit encore ratifier l’accord dans 2 semaines.

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Les mesures d’indemnisation concernent tous les non-Français – dont beaucoup d’Américains et quelques Israéliens, qui se trouvaient en France entre 1942 et 1944 et qui ont été déportés par bus et par train – mais qui ne remplissaient pas les critères français de réparation. Soit parce qu’ils avaient émigré, soit parce qu’ils étaient arrivés sur le sol français après le 1er septembre 1939.

Derrière la réparation symbolique se cache pourtant un enjeu financier de taille pour la SNCF. En échange de ces millions consentis, ce sont des milliards de dollars de contrats que pourrait toucher l’entreprise ferroviaire sur le sol américain.

En 2011, la SNCF avait reconnu avoir été un «rouage de la machine nazie d’extermination». Son directeur, Guillaume Pépy avait exprimé sa «profonde peine». 70 ans après les faits. Mais le mea culpa de l’entreprise n’avait pas suffi: «Ce n’est pas une demande de pardon, ce ne sont pas des excuses complètes», avait ainsi affirmé Rositta Kenigsberg, vice-présidente de l’Holocaust Documentation and Education Center, près de Miami, alors que la SNCF entendait répondre à un appel d’offre dans l’État de Floride.

Jusqu’à présent, la SNCF avait refusé toute indemnisation systématique des survivants et familles d’anciens déportés. Réquisitionnée par l’État français de Vichy, la SNCF a déporté 76.000 juifs de France dans des wagons de marchandises à travers le pays et vers les camps d’extermination entre 1942 et 1944.

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