Entre 150 et 200 français d’Israël s’étaient donné rendez-vous, ce 15 juin à 17 h, afin de rencontrer et d’échanger avec Jean-François Copé. Emmenés par Raphaël Kalfon (Les Républicains – Israël), le Dr. Robert Feldman (Union des Français de l’Etranger et élu Assemblée des Français de l’Etranger) et Jonathan-Simon Sellem (élu conseiller-consulaire à la tête de la liste de la droite et du centre depuis 2014), les franco-israéliens ont pu aborder tous les thèmes qui font la politique actuelle de la France.

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S’il a d’abord expliqué en quoi consisterait les premiers mois de son mandat s’il était élu Président de la République en 2017, Jean-François Copé, totalement blanchi des affaires qu’on a voulu lui prêter, ne s’est pas gêné pour répondre, sans langue de bois, aux diverses questions.

Et parmi les problématiques les plus rapportées par les français présents cet après-midi, la politique honteuse de la France à l’égard d’Israël, ses résolutions à l’UNESCO et à l’OMS, et l’anti-israélisme prononcé des différents Ministres des Affaires Etrangères de la France, depuis Charles de Gaulle.

 »Je vous le dit et le répète » a martelé Jean-François Copé » la France a besoin d’un leader, d’un chef aux commandes. Ce qu’il s’est passé à l’UNESCO et à l’OMS est le symbole même d’une France qui n’a plus de chef. La France était respectée et parlait à tout le monde, aujourd’hui, nous sommes fâchés avec tous nos amis. Le chef d’Etat, en France, a le pouvoir de changer la politique du Quai d’Orsay. C’est le Président qui décide de la diplomatie et des orientations internationales et je veux vous assurer que sous ma présidence, je prendrais en main notre diplomatie. Ceux qui croient qu’organiser une conférence de la Paix au Proche-Orient sans inviter les principaux protagonistes se trompent. Ceux qui croient que « résoudre le conflit » en Israël résoudra tous les problèmes de l’Orient n’ont rien compris. »

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Concernant la difficulté de réformer la France, Jean-François Copé a, là encore, été très clair:

« Croyez-vous que les gauchistes vont aller manifester un 15 juillet, pendant qu’ils sont dans leur QG du Larzac ? Si je suis élu, dans les 40 jours je fais voter par ordonnance 15 lois fondamentales pour réformer convenablement la France. Les plus grands experts en finance, économie, en sécurité, en numérique, etc… seront invités, après ma victoire aux primaires, à établir ces ordonnances pour les mettre en place dans les 2 mois suivant mon arrivée au pouvoir ! Je m’inspire là de Margareth Tatcher, qui a fait voter toutes ses mesures la première année de son mandat, et les a appliqués les 9 années suivantes. »

En fin de débat, il a expliqué, en réponse à une question du public, pourquoi il reviendrait sur les 35 heures et non sur le mariage pour tous ?

« Pour les 35 heures, quand j’étais aux affaires, je ne rêvais que de cela mais Nicolas Sarkozy ne voulait pas revenir dessus. Il me parlait des sondages… Je ne comprends pas pourquoi une fois élu, un Président cherche absolument à gagner les voix de ceux qui ne voteront jamais pour lui. (…) Concernant le mariage pour tous, j’y étais hostile et j’ai été choqué de voir comment on jetait des gaz lacrymogènes sur des poussettes. J’ai été choqué de voir comment avec cette seule loi, la France a été paralysée pendant un an. Rien n’a pu être fait pendant cette année là. Et je ne veux pas rouvrir ce dossier qui est bien trop clivant aujourd’hui. »

Applaudissements dans l’assistance.

« Merci d’être venus si nombreux. Vous savez, j’aime Israël, pas seulement grâce à mes origines familiales, mais aussi pour tout ce qu’Israël a fait en si peu d’années. »

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Après la désormais traditionnelle séance de selfies, un groupe d’une quinzaine de franco-israéliens a prit à part le candidat pour lui promettre de le soutenir dans la course aux primaires.

Georges A., un militant Les Républicains s’apprête à rentrer chez lui. « J’ai rencontré Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Jean-François Copé. Je verrais Frédéric Lefèbvre le 20 juin à Tel-Aviv. Le choix va être cornélien pour les primaires – même si malheureusement Bruno Le Maire n’a pas tenu ses promesses de mobiliser tout au long de l’année en Israël les franco-israéliens. Mais ce soir, j’ai la conviction que Jean-François Copé a une réelle vision pour la France et c’est en cela qu’on définit un homme d’Etat et non un petit président… »

Par Roger Astier – JSSNews

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