Dedier une halakha - Bandeau

Lachon Hara – Applications pratiques

Dénoncer

La seconde catégorie d’informations péjoratives qu’il est permis de transmettre dans un but constructif, sont les propos destinés à aider ceux qui sont affectés par la conduite de la personne visée.

Si on a personnellement vu une personne causer un préjudice matériel ou autre à une autre, chercher à obtenir une réparation est considéré comme un but constructif et donne le droit de raconter ce qu’on a vu. Après s’être assuré de l’exactitude des faits, avoir parlé avec le coupable et l’avoir réprimandé, il faut réfléchir à ce qui se passera si on rapporte ce qu’on sait, et décider si la halakha permet d’en arriver à ce résultat.

Dans notre société, la procédure normale est de dénoncer les entorses à la loi aux autorités. Mais en dénonçant un Juif aux autorités civiles, on risque de lui faire subir une sanction qu’il ne mérite pas d’après la loi de la Torah, par exemple une peine de prison qui, d’après la Torah, n’est pas une sanction acceptable pour une irrégularité financière. Donner des informations susceptibles d’entraîner l’incarcération d’un coreligionnaire serait donc de la malchinouth (dénonciation). Ce n’est que si l’individu en question représente un danger réel pour la société qu’on a le droit de dénoncer ses crimes, pour protéger les autres. Ce genre de situation, extrêmement délicate et complexe, exige l’avis d’une autorité halakhique compétente.

 

©LaQuotiHalakhique

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