Le manque d’appartements à louer à Ashdod ne fait que s’amplifier. Si le pays ne met pas sur le marché des terrains pour construire des logements locatifs, le manque de location a Ashdod ira en s’aggravant.

Si sur le marché immobilier il n’y a pas suffisamment d’appartements a la vente, il est logique qu’il n’y en ait pas non plus a la location, bien que l’on parle de deux produits différents mais qui se complètent. Ce sont les constatations de Shlomi Ben Ezri, responsable de l’association des promoteurs de la ville d’Ashdod.

La location d’appartements apporte une bonne solution pour satisfaire la majorité de la population qui a des problèmes financiers et qui n’a pas les moyens de devenir propriétaire.  »Pour les jeunes couples, je ne vois pas de solution a l’horizon. Il semblerait logique que l’Etat fasse un effort en consacrant des terrains spécifiques aux logements locatifs ».

Shlomi Ben Ezri, pense qu’il n’y a pas de probabilité que ce type d’initiative voit le jour en raison de la valeur des terrains et des constructions. La détermination des prix changent, les retours de projets changent, les prêts a la banque changent, tout change.

Les retours de projets destinés a la gestion locative sont faibles par rapport a des projets immobiliers traditionnels. C’est vrai pour Ashdod, Tel Aviv et pour toutes les autres villes d’Israël. Si nous vérifions sur la carte des constructions du pays, nous pouvons compter sur les doigts d’une main les ensembles immobiliers locatifs en Israël. A Ashdod par exemple, il n’existe qu un seul projet de ce type dans le quartier de Tet Zain.

Shlomi Ben Ezri rajoute que l’impôt  concernant le troisième bien éloigne les investisseurs des constructions locatives. Si pour l’investisseur  ce n’est pas intéressant de posséder un troisième bien en raison de cette nouvelle loi, il préférera vendre son bien ou le mettre au nom d’un tiers ce qui limitera les acquisitions et de ce fait les locations. Il est difficile de mesurer l’influence de la taxe sur un 3 ème bien, a l’heure actuelle et son impact sur le marché locatif, mais sans doute cela aura une incidence sur le développement de ce marché.  Il ne voit donc rien de constructif par rapport a ce qui a été dit précédemment.  »en conclusion, j’espère  qu’une solution sera trouvée afin que nos enfants ne finissent pas dans des quartiers miséreux et qu’ils restent vivre dans notre ville dans de bonnes conditions »

Traduit et adapté par Ruben Souffan pour ashdodcafe.com

Source : Reuven Kaplan

 

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