Suite à un accident du travail, un technicien a été blessé physiquement et mentalement.

M. X, technicien d’ascenseur de 50 ans vivant à Ashdod tombé pendant qu’il remplissait de l’eau sur un chantier d’installation d’ascenseur, poursuit en justice l’entreprise pour laquelle il travaillait et Harel Assurances et demande en compensation des centaines de milliers de shekels pour ce préjudice.
Il s’agit d’une assignation qu’il a récemment soumise à la Cour d’appel d’Ashdod par l’intermédiaire de l’avocat Dotan Lindenberg, spécialiste en dommage corporelles.

L’accident s’est passé il y a 5 ans, durant son travail sur le site ou il installe un ascenseur, le plaignant  s’approcha d’un tuyau d’eau relié à un fil de fer  placé sur une plate-forme en bois posée sur un tas de débris. Alors qu’il se tenait sur la plate-forme et tenait le tuyau d’eau, le tuyau s’est désengagé du fil de fer et le technicien a perdu son équilibre sur la plate-forme en bois et il est tombé en arrière d’une hauteur d’environ un mètre et demi. Suite à cette chute, il a été grièvement blessé à la tête et a d’autres parties de son corps.

Consécutivement a  cette chute, le plaignant commençât à souffrir de maux de tête et de douleur au cou, de vertiges et aussi d’une situation psychique et mentale déplorable. Après avoir passé huit mois en congé maladie, le médecin du travail a décidé que le plaignant n’était plus apte à travailler à son poste pendant six mois et en raison de son état de santé, le résultat a été : la perte de son poste de travail.
Après s’être converti à un emploi de technicien de machine à laver, il a réussi a trouvé un contrat de travail a durée déterminée à salaire réduit, mais depuis l’accident dû à son état mental, il a eu du mal à maintenir ses postes de travail  pendant de longues périodes et de ce fait,  il a subi des pertes de salaire conséquente.

Maitre Dotan Lindenberg affirme que si l’entreprise avait pris soin de protéger l’environnement de travail de leurs employés et avait veillé à installer sur le site de construction, des chemins praticables, mis en place des surfaces de travail sûres, le plaignant n’aurait pas été blessé et l’accident aurait pu être évité. Que l’entreprise avait fait preuve de négligence en fermant les yeux sur des méthodes de travail déplorables, dangereuses et non sécurisées pour ses employés, et même ignoré les accidents antérieurs survenus dans de circonstances similaires.

Avant l’accident, le plaignant était une personne en parfaite santé, en pleine forme de corps et d’esprit, parfaitement bien chez lui comme à l’extérieur, travaillant physiquement et durement à la compagnie d’ascenseurs. Depuis l’accident, le plaignant souffre de dommages à son image, de nervosité, d’irritabilité et d’impatience vis-à-vis de son environnement. Il est incapable de retourner au travail, il a du mal à effectuer des opérations basique et à la suite de l’accident et de ses graves conséquences, son monde a éclaté en mille morceaux, les plaisirs de sa vie ont été gravement endommagés et il s’est transformé en épave.

Un comité médical de l’Institut national de l’assurance maladie a reconnu son accident comme accident de travail et a déterminé qu’il souffrait d’un handicap mental  permanent évaluer a 10%.
Un expert en psychiatrie de la partie du plaignant, qui l’a examiné a évalué son handicap mental à 20% car après sa blessure, son état mental a commencé à se détériorer par de l’anxiété, des flash backs, des problèmes de sommeil et une baisse du seuil de frustration et de stimulation.

Le plaignant demande au tribunal de condamner les parties adverses à lui payer une indemnisation a titre de dommages et intérêts en compensation des salaires et des avantages sociaux perdues, des frais médicaux et de la douleur et la souffrance subies par ce préjudice.

Les défenseurs n’ont pas encore répondu a l’acte d’accusation.

 

 

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