Les Israéliens ont en moyenne plus d’enfants, défiant les tendances mondiales qui ont vu les taux de fécondité dégringoler dans le monde industrialisé.

L’office central de la statistique a publié les chiffres démographiques définitifs pour l’année 2016. Il s’avère que 181.405 enfants sont nés durant cette année, soit un taux de fécondité (nombre d’enfants par femme) de 3,11. Ceci place Israël en tête des tous les pays membres de l’OCDE !

La répartition s’effectue ainsi : les femmes juives ont donné naissance à 73,9% des enfants, les musulmanes à 20,7%, les chrétiennes à 1,4%, les druzes  à 1,3% et les femmes sans identité religieuse particulière  2,6%.

Par ailleurs l’OCDE a publié un rapport très positif et optimiste sur l’état de l’économie israélienne. Les pronostics de croissance sont à 3,25%-3,5% pour 2018 et 2019, dus notamment à une augmentation de la consommation intérieure et à l’exploitation des gisements de gaz. Le rapport indique également que les taux bas d’inflation et de chômage seront maintenus. De même, l’OCDE prévoit une baisse de la dette publique de 62,2% à 61,7%.

Le rapport montre également que le taux de fécondité total d’Israël – le nombre moyen d’enfants dans le pays – continue d’augmenter et qu’il est maintenant le plus élevé parmi les 35 États membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Alors que la moyenne de l’OCDE n’est que de 1,70 enfant par femme – bien en deçà du taux de remplacement minimum – Israël est passé de 3,10 en 2015 à 3,11.

Comme la plupart des pays industrialisés, le taux de fécondité d’Israël a considérablement diminué entre le milieu du XXe siècle et le début des années 2000, passant d’une moyenne de 4,00 en 1970 à 2,80 en 2005.

Depuis 2006, cependant, le taux de fécondité total d’Israël est en hausse et dépasse maintenant l’Arabie saoudite, qui occupait auparavant la première place, avec une moyenne de 7,30 enfants par femme en 1979, mais qui est tombée à 2,70 depuis lors.

En comparaison, les États-Unis ont enregistré une moyenne de 1,80 en 2015, légèrement supérieure à la moyenne de l’OCDE, mais toujours inférieure au taux de remplacement.

Le taux de fécondité d’Israël est maintenant à son plus haut niveau depuis 1983, quand il a atteint 3,20.

L’augmentation du taux de fécondité totale d’Israël survient malgré les baisses de la plupart des groupes démographiques non juifs en Israël.

Parmi les juives israéliennes, l’ISF a atteint 3,16, dépassant pour la première fois dans l’histoire d’Israël le taux de fécondité arabe, qui est tombé à 3,11.

Décomposée par la religion, cependant, l’ISF musulman reste légèrement supérieur au taux de fécondité juif à 3,29 – mais a diminué de manière significative ces dernières années. En 1980, l’ISF musulman en Israël était de 6,00, mais est tombé à un peu plus de 4 en 2005.

La plus forte baisse a toutefois été enregistrée parmi les membres de la communauté druze d’Israël, qui affichait un ISF de 6,10 en 1980, contre 2,15 en 2016.

Avec une population totale de près de neuf millions d’habitants aujourd’hui, dont plus de 6,5 millions de Juifs, la population d’Israël devrait atteindre 20 millions d’ici 2065 .

Parmi les points négatifs, l’augmentation du nombre de personnes ayant une activité professionnelle mais qui ont du mal à boucler les fins de mois !


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