Compte tenu des nombreuses transgressions commises par la Chine au cours des 50 dernières années … l’endiguement de l’expansionnisme chinois et la mise en échec du projet de domination mondiale affiché par le président du Parti communiste Xi Jinping doivent s’inscrire en tête des priorités de la diplomatie du monde libre.

Ces pays pourraient se voir recommander de rompre tout commerce avec la Chine. Pourquoi financer son ennemi et le rendre plus fort ?

La mainmise sur Hong Kong – une prise de contrôle illégale – a sans aucun doute aiguisé l’appétit expansionniste de la Chine.

Les propos fermes du secrétaire d’État Mike Pompeo, le 13 juillet, concernant l’absence de fondement des prétentions territoriales chinoises en mer de Chine méridionale seront probablement considérés comme de « belles paroles ». Les États-Unis auront sans doute à convaincre réellement Pékin qu’ils ont, avec leurs alliés, une réelle volonté d’endiguement.

Les dirigeants communistes chinois croient que l’administration américaine souffre d’une aversion à la guerre qui facilite leur mainmise sur de nouveaux territoires ; les États-Unis ne devraient pas les autoriser à penser qu’une ouverture de ce type existe.

Les nombreuses transgressions commisses par la Chine au cours des 50 dernières années – le vol de 600 milliards de dollars de propriété intellectuelle américaine chaque année ; la dissimulation malintentionnée de la propagation du Covid-19 ; les lasers pour aveugler les pilotes américains ; la militarisation d’ilôts en mer de Chine méridionale et l’envoi le mois dernier d’une flotte de 250 navires de pêche chinois près des îles Galapagos au large des côtes de l’Équateur… et la liste est loin d’être exhaustive

Ces nombreuses transgressions font que l’endiguement militaire de l’expansionnisme chinois et la mise en échec du projet de domination mondiale affiché par le président du Parti communiste Xi Jinping doivent s’inscrire en tête des priorités de la diplomatie du monde libre.

Une initiative de politique étrangère de ce type aurait pour objectif principal d’empêcher la Chine communiste d’agresser les États indépendants de la zone indo-pacifique et au-delà.

La mainmise sur Hong Kong – une prise de contrôle illégale – a sans aucun doute aiguisé l’appétit expansionniste chinois.

Le premier arc de défense contre l’expansionnisme militaire de la Chine devrait partir des côtes du Japon, toucher le sud-est du continent australien et finir au nord-ouest des frontières himalayennes entre la Chine et l’Inde, là où la Chine a déjà tenté un invasion terrestre. De récents actes de malveillances chinois ont suscité la colère de nombreux pays ; ce qui laisse augurer une vulnérabilité chinoise encourageante. Quatorze États ont une frontière commune avec la Chine et les Chinois ont des différends territoriaux avec 18 pays.

Les dirigeants du Parti communiste chinois n’ont jamais fait mystère de leurs projets d’expansion territoriale, à commencer par la mer de Chine méridionale. S’ils obtenaient satisfaction, leur territoire maritime intègrerait alors près de 85% des eaux au large de la Chine avec un droit de propriété sur la plupart des archipels de la mer de Chine méridionale. Les États-Unis doivent être fermes sur le fait qu’ils bloqueront physiquement toute tentative d’établir une souveraineté chinoise infondée. Les dirigeants chinois ne doivent avoir aucun doute quant à la détermination américaine, car les Chinois n’auront aucun scrupule à monter une provocation pour la vérifier.

Le secrétaire d’État Mike Pompeo a certes fait savoir aux Chinois, le 13 juillet, que les États-Unis tenaient leurs revendications sur la mer de Chine méridionale pour totalement illégales. Mais il est probable, que ses déclarations ont été considérés comme de « belles paroles ». Les États-Unis et ses alliés auront sans aucun doute à convaincre Pékin que leur politique d’endiguement repose sur une réelle volonté politique. Pompeo a également  affirmé que les États-Unis défendront la souveraineté des petits États de mer de Chine méridionale – ce qui place les Etats Unis en position d’obstacle face aux prétentions territoriales de la Chine.

Les États-Unis n’obtiendront le soutien des Etats archipels du sud-est asiatique, que si ces Etats sont assurés de l’engagement ferme et sans équivoque des États-Unis à leurs côtés.

De nombreux pays de la région ont été menacés et poussés à abandonner leurs activités souveraines de pêche et d’exploration énergétique dans les territoires marins revendiquées par la Chine. À la mi-juin, par exemple, un navire chinois a percuté un bateau de pêche vietnamien dans des eaux contestées des Paracel, un archipel revendiqué par la Chine et le Vietnam. En 2019-2020, la Chine a continué à exaspérer l’Indonésie en proclamant sa souveraineté à l’intérieur de la zone économique des 200 milles indonésienne, ce qui ferait de Pékin le propriétaire naturel des îles indonésiennes Natuna. À la mi-avril 2020, la Malaisie s’est dite choquée qu’un navire chinois accompagné de navires garde-côtes, ait hardiment pénétré la zone économique des 200 mille de Malaisie, un territoire marin considéré comme partie intégrantes des eaux territoriales malaisiennes.

Le 9 juin 2019, l’éperonnage et l’envoi par le fond d’un bateau de pêche philippin au large de Reed Bank dans la mer des Philippines, a eu des conséquences géopolitiques. L’incident s’est produit peu après que le président philippin Rodrigo Duterte a eu changé d’avis et prorogé un pacte de défense philippino-américain. Ce revirement a redonné vie à un traité de défense vieux de plusieurs décennies, lequel a l’avantage principal de maintenir une présence militaire américaine dans les bases aériennes et navales philippines. Un mur pour contenir la Chine ne saurait avoir de meilleure brique que celle-là.

La multiplication des signaux agressifs de la Chine envers ses voisins et les menaces  adressées directement à Taiwan ne laissent pas d’autre option aux Etats Unis que de bâtir une muraille militaire contre la Chine. La protection de la mer de Chine méridionale, de l’île américaine de Guam, de l’Équateur et de tout ce qui pourrait être revendiqué par la Chine passe par davantage de navires militaires américains dans la région.

Une stratégie diplomatique possible serait que l’Australie – qui non seulement n’a pas cédé à la pression chinoise, mais entretient aussi d’amicales relations avec tous les gouvernements de la région – prenne l’initiative d’un sommet ou se rendraient les dirigeants politiques et militaires de la région. Les États-Unis, le Japon, l’Inde et Taïwan pourraient envoyer des représentants, le tout afin de permettre au pays hôte, l’Australie, de recueillir les points de vue et, on l’espère, un certain nombre d’engagements pour contenir la menace.

Les États-Unis pourraient ensuite envoyer des experts politiques et militaires aux différents États de la région en vue de signer des accords de défense bilatéraux. Ces accords bilatéraux pourraient à terme, être reliés à certaines organisations régionales de défense comme « The Quad » : Japon, Australie, Inde et États-Unis. En septembre, pour la première fois, les quatre membres du Quad devraient participer aux manœuvres militaires indiennes de Malabar. Cette politique d’endiguement international pourrait être consolidée ensuite par des manœuvres militaires régionales en continu, des ventes d’armes, des programmes d’échange de formation militaire, une planification opérationnelle et des visites de ports, de bases et d’aéroports. Les pays pourraient également s’obliger à annuler tous les liens commerciaux qu’ils ont avec la Chine. Pourquoi financer son ennemi et le rendre plus fort ? Ce programme a bien fonctionné pendant la « guerre froide » avec l’Union soviétique.

Pour que cette infranchissable muraille opposée aux convoitises territoriales chinoises prenne forme progressivement, les États-Unis devront affirmer leur présence au « front ». De fréquentes opérations de « liberté de navigation » à travers divers détroits contestés et différentes voies navigables sensibles devront être menées pour renforcer la légitimité du droit international en haute mer. Certaines de ces opérations de liberté de navigation pourraient être menées dans le détroit de Formose (Taiwan) entre Taiwan et la Chine, mais aussi dans les eaux contestées des détroits de Tokara et Miyako près du Japon et de la Chine.

Les États-Unis pourraient aussi élargir le programme existant de partage d’informations dit « Five Eyes » (États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande) à l’Inde et au Japon pour tout ce qui a trait à la Chine. Les États-Unis et leurs alliés devraient aussi préparer des scénarios de riposte à toute provocation de la Chine envers l’un ou plusieurs autres États de la région et se préparer à envoyer des navires de combat pour aider ceux qui auraient besoin d’aide.

Si la Chine devait répondre militairement à cet endiguement coordonné, la puissance navale et aérienne massive de la e flotte américaine, basée à Yokouska, au Japon, devrait être suffisante pour ramener les Chinois à la raison. La 7 e flotte pourrait également être considérablement renforcée par le US Indo-Pacific Command, dont l’Etat Major est à Hawaï.

Toute politique de confinement militaire de la Chine doit postuler que la Chine va riposter. Les dirigeants chinois tablent sur l’aversion de l’administration américaine à la guerre et croient qu’il leur sera possible d’agrandir leur territoire sans tirer un seul coup de feu. Les États-Unis devront tout faire pour tuer cette conviction dans l’œuf.

Les porte-paroles des Etats membres ne doivent pas hésiter à déclarer qu’il est du devoir impératif des Etats libres de s’opposer aux ambitions hégémoniques du Parti-Etat totalitaire de la République populaire de Chine dont l’objectif est d’éclipser les Etats-Unis. Cet objectif apparait on ne peut plus clairement dans diverses publications, à commencer par le Quotidien du Peuple, organe officiel du Parti communiste et les dépêches de l’Agence Xinhua qui, le 19 mai 2019, ont déclaré « la guerre du peuple » à l’Amérique. Officiellement, le Parti affirme que l’administration américaine menace le peuple chinois. Un présentateur de la chaîne de télévision publique CCTV a affirmé que « l’avidité et l’arrogance sont les deux moteurs des États-Unis », tandis que « la Chine combat pour l’avènement d’un monde nouveau ». Cela sera certainement vrai – si nous la laissons faire.

Le Dr Lawrence A. Franklin était responsable du bureau iranien du secrétaire à la Défense Rumsfeld. Il a eu des fonctions opérationnelles dans l’armée américaine et a été colonel de réserve de l’armée de l’air américaine.


En annonçant le pacte entre les Émirats arabes unis et Israël, Trump a déclaré, que s’il remportait les élections, il y aurait un nouvel accord avec l’Iran dans les 30 jours. Au contraire, sa politique anti-iranienne va amener Téhéran à se rapprocher de Pékin qui ambitionne de l’intégrer à son ambitieux projet «One Belt, One Road» de lien ferroviaire à travers l’Eurasie. Ça sauverait l’Iran de la ruine économique en l’intégrant dans l’Organisation de coopération de Shanghai avec la Chine, la Russie et les États d’Asie centrale.

Lors de la visite-éclair de Pompeo en Israël en mai 2020, qui a duré huit heures, les responsables du département d’Etat ont déclaré qu’un des principaux sujets de discussion avait été les préoccupations de Washington concernant les relations commerciales d’Israël avec la Chine, citant son manque de transparence et ses pratiques commerciales problématiques.

Les hauts responsables de la sécurité des deux pays ont tiré la sonnette d’alarme concernant l’implication de la Chine dans des projets d’infrastructure, avertissant qu’ils constituent un risque pour la sécurité et pourraient mettre en péril les liens avec les États-Unis.

Dans sa déclaration, l’ambassade a indiqué que Pompeo affirme depuis longtemps qu’il existe des risques de sécurité dans la coopération avec la Chine, « sans produire de preuves concrètes ».

Elle a déclaré que la coopération israélo-chinoise était « gagnant-gagnant par nature » et que les affirmations d’un « rachat » d’Israël par la Chine étaient ridicules, car « l’investissement chinois en Israël ne représente que 0,4 % de l’investissement chinois dans le monde et 3 % de l’investissement étranger en Israël ».

Pompeo a déclaré l’année dernière que traiter avec la Chine présentait des risques parce que le pays utilise « la dette comme un piège » et « se livre à l’espionnage par le biais de ses entreprises commerciales d’État et présente des risques par le biais de ses systèmes technologiques, des entreprises comme Huawei », ajoutant que celles-ci « présentent des risques réels pour le peuple d’Israël ».

En octobre, sous la pression des États-Unis, le cabinet de sécurité israélien a annoncé la formation d’un nouveau groupe consultatif chargé d’examiner les investissements étrangers dans le pays.

https://fr.gatestoneinstitute.org/ et the times of israel

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