Au cours du mois de décembre 2020, l’IPC – Indice des Prix à la Consommation – a connu une baisse supplémentaire de 0.10 % éloignant un peu plus la BCI – Banque Centrale d’Israël – de ses objectifs d’inflation.
Les prix de l’Immobilier ont augmenté de 1 % au cours des mois d’octobre-novembre 2020 et de 3.20 % par rapport à la même période l’année précédente.

  1. L’IPC – Indice des Prix à la Consommation – a connu une baisse supplémentaire de 0.10 % au cours du mois de décembre 2020, ramenant cette baisse à 0.70 % pour l’ensemble de l’année, soit loin des objectifs de la BCI qui aimerait la ramener entre 1 et 3 %/an.
    Dans les faits, les prix ont baissé dans quasiment tous les secteurs, à l’exception des fruits et légumes (inclus les fruits et légumes frais, conserves, produits congelés, etc…) qui ont connu une augmentation de 4.40 % et de l’Éducation dont les coûts ont augmenté de 0.20 %.

Pour le reste, et sur fond de Covid-19, l’ensemble des secteurs ont connu une baisse de leurs prix : le prêt-à-porter et la chaussure ont connu une baisse de 5.70 %, ce qui s’explique de par les différentes mesures de confinement qui ont poussé les commerçants à baisser leurs prix pour déstocker et accueillir les nouvelles collections.

Les prix du secteur de l’Alimentation ont baissé en moyenne de 0.60 % ; l’Immobilier – sauf celui d’habitation – a baissé de 0.20 %.
Le secteur de l’ameublement a également baissé de 0.10 %, celui de la Santé de 0.60 %, les Transports et la Communication ont perdu 1.20 % ; le reste a perdu en moyenne 0.40 %.

Autre chiffre intéressant, celui des carburants et huiles qui ont connu une baisse totale de 11.40 % sur l’ensemble de l’année 2020, baisse qui est d’une part à imputer à une baisse du prix du Pétrole dans le monde qui a mécaniquement fait baisser le prix des carburants, mais également une chute drastique de l’utilisation de véhicules.
De même, le coût des assurances automobiles a également baissé de 1.80 %.

Pour ce qui est du secteur des énergies, à savoir l’Eau, l’Électricité et le Gaz, elles ont connu une baisse de leurs coûts de 3.30 %.
Le Boeuf, la Volaille et les produits de la Mer ont connu une baisse de leurs prix d’en moyenne 3.30 %, tandis que le secteur des Communications a connu une baisse de 3.50 %.
L’une des plus grosses baisses enregistrées concerne les dépenses liées à l’Immobilier, tels que les frais d’agent immobilier, de rédaction de contrats de locations/acquisitions ou encore d’assurance-habitation, à savoir 9.90 %.

Fait surprenant, le secteur de l’Hôtellerie, du Tourisme et des Loisirs ont connu une augmentation de leurs prix de 2.50 %, en raison de la ruée sur ces différents secteurs entre les différents confinements.
Les coûts des services liés à la petite-enfance, ont augmenté d’environ 2.60 % ; le pain, les céréales et les viennoiseries ont augmenté en moyenne de 0.90 %.
En dépit de toutes attentes, le coût moyen des loyers lissé sur l’ensemble du territoire a augmenté de 0.60 % au cours de l’année 2020, tandis que le coût à l’achat des logements a augmenté plus fortement.

Les fruits frais ont connu une nette augmentation de 5 %, moins forte toutefois que celle des légumes frais dont l’augmentation est de 6.30 % ; à noter que l’Artichaut a connu au cours du seul mois de décembre 2020 une augmentation de son prix de 161.40 % (!) par rapport à avril 2020.
Au cours du même mois, le prix des Grenades a augmenté de 5.60 %, celui des choux-fleurs de 4 %.
Le coût des tenues de sport a également paradoxalement augmenté de 3.60 % durant le mois du troisième confinement, décembre 2020.

Quelques baisses toutefois…
Le coût de la Maternelle baisse de 5.60 %, celui des crèches publiques de 7 %, 5 % de moins pour les dépenses particulières liées au Collège et – 3.50 % pour les écoles primaires.
Du côté des produits à la Consommation, le coût de l’Aneth baisse de 21.20 % en décembre 2020, le Chou-Rave de 13.30 % et celui de l’Aubergine de 10.30 % durant le même mois.
La Banane baisse également de 7.70 % et le Kaki de 7.60 % au cours du seul mois de décembre 2020.

Les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – mettent non seulement en lumière une augmentation des prix de l’immobilier, mais aussi une accélération de cette tendance à imputer à une absence de politique du Logement claire et à long terme, ainsi que la fin prochaine du programme dit de “prix ciblé” (appartements dont les prix très en deçà des prix du marché sont vendus dans le cadre d’une loterie soumise à de nombreux critères de participation).
Ainsi, les prix de l’Immobilier ont augmenté d’environ 1 % ne serait-ce qu’entre la période octobre-novembre 2020 comparativement à septembre-octobre 2020, après une augmentation de 0.30 % par rapport à août-septembre 2020.

Dans la Capitale, Jérusalem, les prix ont augmenté de 1.70 % entre la période octobre-novembre 2020 comparativement à septembre-octobre 2020 ; il s’agit là de la plus forte augmentation sur l’ensemble du territoire.
Concernant les régions Centre et Nord, l’augmentation moyenne durant la même période est de 1.20 %, 0.90 % pour la région Sud et seulement 0.60 % pour les villes de Tel Aviv et Haïfa.
Enfin, et selon toutes vraisemblances, en raison du contexte politique instable et en l’absence de politique du Logement claire, les prix de l’Immobilier devraient continuer à augmenter durant les mois à venir.

Sources : www.ouvrir-un-compte-bancaire-en-israel.com
arnaud@keren-nolyor-el.com