Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré mardi aux Israéliens lors d’un briefing conjoint avec le ministre de la Santé Yuli Edelstein de «préparer vos épaules et vos enfants», pour la prochaine série de rappels du vaccin contre le coronavirus dans 6 mois.

S’exprimant dans une émission en direct de son bureau à Jérusalem, Netanyahou a déclaré qu’il était venu au briefing «d’une discussion avec le ministre de la Santé et des responsables du système de santé, à la suite de son accord avec les PDG de Pfizer et Moderna sur l’offre supplémentaire de 16 millions de vaccins pour les citoyens d’Israël ».

«Nous nous préparons pour une autre campagne de vaccination dans environ six mois, alors préparez vos épaules et vos enfants, car nous estimons que d’ici là, les vaccins seront approuvés pour les enfants», a déclaré Netanyahou.

Le vaccin Pfizer BioNTech a reçu en février dernier l’approbation d’urgence mise à jour de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour l’administration de son vaccin à des adolescents de 16 ans et plus.

Le mois dernier, Pfizer BioNTech a annoncé «des résultats positifs en tête» dans un essai clinique du vaccin chez des participants âgés de 12 à 15 ans. Le vaccin «a démontré une efficacité de 100 % et des réponses d’anticorps robustes, dépassant celles rapportées dans l’essai de participants vaccinés âgés de 16 à 25 ans dans une analyse antérieure, et a été bien toléré », a déclaré la société dans un communiqué.

En outre, la société a déclaré qu’elle avait testé les premiers enfants en bonne santé dans une étude mondiale pour «évaluer davantage l’innocuité, la tolérabilité et l’immunogénicité du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 chez les enfants de 6 mois à 11 ans. L’étude évalue l’innocuité, la tolérabilité et l’immunogénicité du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 selon un calendrier à deux doses (à environ 21 jours d’intervalle) dans trois groupes d’âge : enfants âgés de 5 à 11 ans, de 2 à 5 ans et de 6 mois à 2 ans », a déclaré la société.

Il pourrait toujours y avoir une surprise par un nouveau variant «l’Indien ou quelques autres», a noté Netanyahou. Cependant, il a déclaré qu’il croyait que «la sortie de crise que nous vivons aujourd’hui et la probabilité d’en contracter un nouveau à l’avenir sont assurés par le resserrement de nos frontieres.»

Des discussions approfondies entre les responsables de la santé israéliens ainsi qu’au sein du ministère se poursuivent, a déclaré Netanyahou, avec des responsables examinant les différentes possibilités décrites par le ministre de la Santé Yuli Edelstein.

«Nous en discutons également vis-à-vis de nos relations extérieures et avec plusieurs pays», a déclaré le Premier ministre.

Malgré l’assouplissement de l’exigence du masque à l’extérieur et le retour complet des enfants dans leurs écoles, Netanyahou a déclaré: «Mon approche et celle du système de santé est qu’il est nécessaire de resserrer nos frontières parce que nous sommes dans une réalité qui est encore complètement floue.»

source jewishpress.com en anglais

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