La Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah se tient chaque année le 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.
La Journée internationale de la Shoah a été instaurée en 2005 par les Nations Unies comme un jour de commémoration internationale dédié à la mémoire des victimes de la Shoah. La date du 27 janvier (libération d’Auschwitz) a été choisie pour marquer cette journée. À cette occasion, des commémorations et des manifestations sont organisées partout dans le monde.

En France, le Premier ministre, Jean Castex, accompagné de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, se rendront à Auschwitz le jeudi 27 janvier 2022. Ils seront accompagnés de rescapés français du camp d’Auschwitz-Birkenau, de représentants des associations œuvrant à la mémoire de la Shoah, de responsables religieux de la communauté juive et de collégiens et de lycéens investis dans des projets pédagogiques sur la déportation.


Une fondation d’Auschwitz lance un « Défi à l’indifférence » 
Le directeur du musée d’Auschwitz-Birkenau veut s’attaquer aux « spectateurs qui facilitent la discrimination »

La Fondation Auschwitz Pledge a lancé mercredi un programme de subventions intitulé « Le défi à l’indifférence » (The Indifference Challenge), qui s’adresse aux projets s’attaquant au racisme, à l’antisémitisme et à la discrimination.

Ce lancement intervient à la veille du 77e anniversaire de la libération du camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau construit par l’Allemagne nazie en Pologne occupée – une date devenue la Journée de commémoration de la Shoah.

« Ce qui a abouti à l’Holocauste a commencé par des formes de discrimination apparemment imperceptibles», a déclaré dans un communiqué Piotr Cywiński, directeur du musée d’Auschwitz-Birkenau et président de la Fondation Auschwitz Pledge.

« La dure vérité est que les spectateurs facilitent la discrimination et c’est exactement ce dont la haine a besoin pour se développer », a-t-il souligné.

Selon M. Cywinski, le problème « est présent ici et maintenant, et il ne fera qu’empirer si nous n’agissons pas ».

« Le système éducatif, l’environnement médiatique et la culture populaire n’enseignent pas les dangers de l’indifférence face à la discrimination occasionnelle. Nous voulons changer cela », a-t-il ajouté.

Le programme propose des subventions allant jusqu’à 30 000 euros à des projets de « lutte contre l’indifférence » face au racisme, à l’antisémitisme et à la misogynie, ainsi qu’à la discrimination à l’égard des migrants et des personnes LGBTQ.

Auschwitz-Birkenau est devenu le symbole du génocide perpétré par l’Allemagne nazie à l’encontre de six millions de Juifs européens, dont un million sont morts dans le camp entre 1940 et 1945, avec plus de 100 000 non-Juifs.

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