Préambule :

  1. Le Mont du Temple est le site le plus sacré du judaïsme.
  2. Il est situé sur le même complexe que le « Noble Sanctuaire », que les musulmans considèrent comme le troisième site le plus sacré de l’Islam.

Statu quo, la réalité :

  1. Le « statu quo » est un accord conclu entre Israël et la Jordanie, après la guerre des 6 jours de 1967, au cours de laquelle Israël a repris le contrôle de la Vieille Ville, où se trouve le Mont du Temple.
  2. Selon cet accord, le Waqf musulman, une fiducie religieuse supervisée par le gouvernement jordanien, conserve le contrôle religieux du site, tandis qu’Israël conserve le contrôle et la responsabilité de la sécurité.
  3. Conformément au statu quo, les Juifs sont autorisés à se rendre sur le Mont du Temple à des heures et des jours restreints, mais il leur est interdit de prier.
  4. La visite du ministre israélien de la Sécurité nationale a été effectuée dans le cadre de ces règles pour les visites juives sur le site, et dans le cadre de la protection de la liberté d’accès pour tous.
  5. Cette visite n’a donc en rien modifié le statu quo.
  6. Des milliers de Juifs et d’Israéliens visitent le site chaque année, y compris divers élus et ministres israéliens.
  7. Les dirigeants palestiniens et les groupes terroristes nient systématiquement tout lien juif avec le Mont du Temple, et l’utilisent comme prétexte pour inciter à la violence contre Israël, avec des accusations fausses et incendiaires, telles que « l’assaut » du Mont du Temple ou que « Al-Aqsa est en danger. »
  8. En tenant des audiences superflues et unilatérales, les Nations Unies ne font qu’exacerber et enflammer la situation sur le terrain, et donner aux Arabes l’illusion qu’ils peuvent obtenir par la propagande internationale l’expulsion des juifs de Jérusalem qu’ils ne sont pas parvenu à obtenir par les armes.
  9. Depuis son entrée en fonction, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a réaffirmé que le statu quo sur le Mont du Temple ne serait pas remis en cause.

Sources : Israel247.org, Arsen Ostrovsky, CEO, The International Legal Forum