PARACHA BAMIDBAR 5785 – VENDREDI 30 MAI 2025, 03 SIVAN 5785  –
47 eme jour du Omer
HORAIRES DE SHABBAT –  ASHDOD – TEL AVIV 19 h 21 – 20 h 24

Dimanche soir prochain, le 1er juin au soir, tombera la fête de Shavouot ou Pentecôte dont la signification est 50ème jour depuis Pessah.

C’est dans le but de la préparation spirituelle à cette célébration du don de la Torah que l’on doit faire des mitsvot (les principales) liées à l’agriculture… et aux dons destinés aux veuves/orphelins/étrangers…
Les usages et les coutumes sont nombreux et variés : tous sont à considérer et libre à vous selon vos habitudes de consommer des laitages ou pas de manger carné ou pas….
Pour l’allumage des bougies il y a aussi des coutumes : certains utilisent des bougies ordinaires, certains n’utilisent que des veilleuses et, en ce cas, en lieu et place d’eau on utilise du lait, certains y ajoutent un petit bijou en or – à, récupérer à la fin de la fête- , une noisette de beurre et un peu de miel (symboles de la valeur élevée de la Torah : comme l’or,  symboles, également, de la valeur pour notre corps et notre esprit de tous ces principes édictés sur ces parchemins révérés).
Je me souviens de la recommandation de l’un de mes distingués maîtres : ne pas manger trop copieusement le soir de la fête pour ne pas somnoler pendant l’étude des textes et, ainsi, ne pas se sentir embarrassés, tout en sachant que lors de ces veillées d’étude sont proposées des boissons ainsi que des friandises qui permettent de réciter des berakhoth et de laisser notre esprit s’aiguiser…
C’est généralement lors de l’office de minha que des cours sont organisés autour des différents enseignements inclus dans le texte de la meguilat Ruth et c’est aussi autour du personnage hors du commun de Ruth que nous comprenons les valeurs du hessed de cette femme qui a reçu le mérite incommensurable d’être l’ancêtre du Roi David et du Mashiah tant attendu aujourd’hui.

L’HOMME EST-IL UN ANGE HUMAIN ?

Le quatrième tome du Pentateuque ou Houmach, en hébreu, est appelé  de manière significative tant en français qu’en hébreu. En effet, en  français on l’appelle les « NOMBRES » car, au cours de ce livre, à deux  reprises on effectue un dénombrement du peuple juif et, en hébreu il est  appelé BAMIDBAR « dans le désert » car il a pour décor le désert Sinaï et,  au cours de ces lectures, il sera possible de se souvenir de ce  qu’enseignent les Hazal : la Torah a été promulguée à travers 3  « éléments »1: le feu, l’eau et la poussière/terre/sable (1).

Le Shlah (2) HaKadosh interprète les dénombrements exigés par HaShem  comme l’expression de Son affection pour Son peuple car, écrivit-il, un  homme riche est toujours occupé à compter les pierres précieuses ou les  perles qu’il possède pour être sûr qu’il n’en a pas perdu ou alors, tout  comme un père ou une mère soucieux à propos de sa progéniture,  s’assure en les comptant souvent qu’aucun d’eux ne s’est fourvoyé.

Le Kli Yakar (3) donne une raison pour laquelle le deuxième dénombrement  a lieu un mois après le premier : c’est seulement après qu’un homme soit  installé dans un lieu quelconque qu’il peut être considéré comme  résident, c’est-à-dire qu’il peut être pris en considération tout comme  quelqu’un qui réside en un lieu depuis un mois est astreint à fixer une  mezouza.

La sidra de Bamidbar précède toujours la fête de Shavouoth qui termine  la période de sept semaines pendant lesquels, chaque soir, les hommes  comptent, en minyane, les 49 soirées qui séparent le premier soir de  Pessah jusqu’à la fête des « bikourim » (primeurs). Cette fête des moissons  est un rappel du midrash rabba (4) dans lequel le peuple juif est comparé  au blé. Israël est comparé au bon grain de blé et pas à la paille. Ainsi  Israël est assimilé à un gros tas de gros grains de blé et non pas à la paille  qui peut s’envoler et ne pourra rien produire au contraire du blé qui peut  donner naissance à d’autres épis ou duquel on peut produire de la farine  ou confectionner de la nourriture. Le blé possède une valeur, au contraire  de la paille qui, elle, est équivalente aux autres peuples, qui ne  reconnaissent ni D ni Sa Torah. Les Juifs observant les mitsvoth  énoncées dans la Torah et suppliant HaShem dans leurs prières, sont  chers au Créateur à l’opposé des autres nations qui adressent leurs  suppliques ou leurs louanges à d’autres « objectifs ».

Pour en revenir aux trois éléments cités plus haut, il nous faut expliquer  pourquoi les Hazal ont cité : le désert, l’eau et le feu.

LE DESERT : parce que le désert est un lieu par excellence pour se  retrouver, faire le point et revenir à la genèse des choses car, le désert  c’est le sable, la terre dont on est sorti et vers laquelle on retourne, car,  c’est dans la terre/poussière que Rabbi Shimon bar Yohay a vécu avec  son fils 12 ans durant, enterrés jusqu’au cou et ne se nourrissant que de  caroubes, dans un isolement sociétal complet pour éviter d’être distrait  et dans cet isolement parvenir jusqu’aux sphères supérieures et faire  partie de cette nature qui rapproche l’homme de son Créateur.

C’est aussi parce que c’est dans le désert que se sont produits des faits  grandioses tels que le don de la Torah bien évidemment, mais c’est  encore et toujours dans le désert qu’a été érigé le Mishkan. Bien entendu  pouvons-nous relever aussi les différents faux-pas faits par certains  protagonistes tels les « explorateurs » ou les différentes « révoltes » et c’est  encore dans le désert que sont morts tous ceux qui ont participé  notamment à la faute du veau d’or.

Cependant, HaShem, dans Sa Miséricorde a donné cette source d’Eau  Vive qu’est la Torah, source auprès de laquelle, quiconque est altéré peut  venir étancher sa soif (5)

Rabbi Shimôn bar Yohay écrivit, dans le Zohar, que lorsque D proposa à  Israël de lui faire présent de la Torah et que le peuple s’exclama : « Naâssé  Venishmâ », immédiatement, D fit présent à chacun d’un glaive sur  lesquels était gravé le Shem Hameforash (6). Chacun sachant qu’en élevant  ses yeux vers le ciel, sa supplique serait entendue de D, Seul et Unique à  pouvoir aider Ses créatures.

Les Hazal affirment dans la Guemara Yoma ; La Torah n’a été donnée qu’à  ceux qui ont mangé la manne (tombée du ciel) (7) car ces derniers ont été  témoins de l’attachement du Saint béni soit-IL à Ses enfants : en effet,  HaShem aurait pu donner une fois dans l’année la quantité totale de  manne nécessaire à l’usage d’une famille mais, IL tint à distribuer la  manne quotidiennement comme une mère, par amour, donne la becquée  à ses petits et, de cette manière, les yeux d’Israël étaient tournés vers le  Ciel pour prier et demander.

Les Hazal nous enseignent encore un autre principe qui me semble très  fort : dans le désert, nous avons reçu la Torah gratuitement telle une dot 8, nous avons été nourris et abreuvés gratuitement pour qu’en  compensation nous puissions prier D et observer Ses mitsvot sans  espoir de récompense, gratuitement, simplement par amour. C’est ainsi,  que quiconque est fidèle, se doit d’étudier et d’enseigner gratuitement  “leshem shamayim”de même que nous avons reçu cet enseignement.

L’étude et l’enseignement de la Torah sont indispensable à l’homme tout  comme il est impossible à l’être humain de vivre et résister sans boire de  l’eau une journée complète, l’âme ne peut résister dans un corps sans  être abreuvée de Torah.

A l’époque des invasions grecque et romaine, les envahisseurs avaient,  entre autres, interdit d’étudier la Torah c’est la raison pour laquelle, les  Sages de l’époque avaient institué la lecture hebdomadaire de passages  prophétiques rappelant le sujet de la parasha qui aurait dû être lue en  public à la synagogue et, si les fidèles moyens se contentaient de cela il  va sans dire que les rabbanim et les « talmidé hakhamim »9 étudiaient en  cachette mettant leur vie en danger ce qui rendit célèbre la réponse de  Rabbi Akiba10: « si je n’étudie pas je mourrai car je serai assoiffé de Torah  et si j’étudie je serai mis à mort, je préfère donc continuer à étudier et à  mourir par la Torah » la tradition confie qu’il mourut en disant le mot  « Ehad » après avoir récité : SHEMA ISRAEL HASHEM ELOKENOU  HASHEM EHAD!

Pour rejoindre notre propos quant aux 3 éléments liés au don de la Torah,  il est important de rappeler que le FEU fut l’élément le plus spectaculaire  au moment où les Enfants de Jacob, rassemblés au pied du Sinaï « virent »  la parole de D car, ainsi qu’il est écrit dans la célèbre poésie chantée lors  de la réception de la Reine Shabbat11Les « dix paroles » ont été prononcées  en une seule fois et tout le peuple entendit et vit la voix divine car un feu  grava sur les tables de pierre ces dix paroles établissant les normes entre  la créature et son Créateur et régissant les rapports entre les créatures  elles-mêmes. Rashi souligne aussi ce fait étant donné que l’homme ne  peut voir D et continuer à vivre il voit donc l’expression divine se  concrétiser à ses yeux par une flamme.

Ainsi le feu peut-il être une bénédiction tout comme il peut être  l’expression de la colère divine et tout détruire sur son passage comme ce fut le cas en Egypte où la plaie de la grêle prit la forme d’un feu  détruisant tout et partout où tombaient les grêlons.

Nous avons évoqué au début de ce commentaire le fait que Rashi et le  Shlah haKadosh enseignent que le fait de demander le dénombrement à  plusieurs reprises démontre d’un amour sans borne d’HaShem pour Son  peuple tout comme, (kiv’yakhol) en quelque sorte, une Maman compte ses  enfants à chaque instant car elle s’en inquiète. Pourtant les exégètes se  posent une question de savoir pourquoi ce dénombrement intervient-il un  mois après que les Bné Israël aient commencé à séjourner dans le désert  ? La réponse qui se retrouve chez la plupart des exégètes est que la  personne n’est désignée en tant que résident seulement après que se  soient écoulés 30 jours. Tout comme quelqu’un qui déménagerait  disposerait de 30 jours pour fixer une mezouza à sa porte car, avant cela,  il n’est pas encore considéré comme résident (toshav).

Le décompte des tribus est intéressant à plusieurs égards : en effet, il va  être question de l’emplacement des tribus autour du mishkan, ainsi que  des drapeaux de chacune d’elles et des différences entre la condition des  anges et de celle des humains !

L’exposé de toutes ces considérations se fera à l’inverse de ce qui vient  d’être évoqué. En effet : lors de la Révélation au Mont Sinaï, les Bné Israël  ont « vu » que 22,000 chars d’Anges du Service divin ont accompagné la  Shekhina quand chaque Ange apparut avec un « étendard ». Ces mots sont  entre guillemets car il s’agit de termes que nous, humains, comprenons  tandis qu’en fait il s’agit de notions différentes de celles que nous  sommes aptes à comprendre/imaginer. Lorsqu’HaShem réside dans les  « reki’îm » (cieux), IL est entouré de Ses serviteurs qui sont au nombre de  22,000 Anges (Male’akhé haShareth) mais, en examinant les chiffres de  plus près, la Torah nous indique qu’au dénombrement, la tribu de Lévy  comptait 22,000 hommes ! Ce qui fait dire aux extraordinaires exégètes  du Pentateuque que le « service divin » sur Terre est constitué des Léviim.  Et, lorsque les enfants de Jacob ont vu les Anges du Service ils ont été  saisis d’un désir infini de ressembler aux êtres célestes et c’est dans cette  optique que lorsqu’HaShem a proposé la Torah ils ont répondu d’une  seule voix et en une seule clameur « na’âssé venishma » (nous agirons et  nous écouterons) s’élevant ainsi à un niveau spirituel supérieur à celui du  commun des mortels !

Pour comprendre la position de chacune des tribus autour du mishkan,  nous devons revenir en arrière, au moment où Jacob, étendu sur son lit  demande à bénir ses enfants et leur demande de prendre place autour de  sa couche en disposant 3 tribus au nord et 3 à l’est, 3 au sud et 3 à l’ouest.

Cet emplacement restera inchangé autour du mishkan dans le désert.  Cependant, alors, il ne fut pas question d’étendard, de drapeau  quelconque… Le midrash accourt pour permettre un autre aspect de la  question : lorsque les bné Israël eurent la vision des armées célestes  dans leur magnificence, ils aperçurent les étendards et ils réclamèrent la  possibilité de détenir un étendard terrestre car ils savaient qu’ils ne  pourraient avoir les mêmes drapeaux qui, pour eux seraient un morceau  de tissu tenu sur un pieu à la différence de ceux des armées célestes.

Qu’est-ce qu’un drapeau ?

Un métrage de tissu de couleur avec un emblème. Ici encore, il nous faut  revenir à la dernière sidra de Bereshit au cours de laquelle nous nous  séparons de Jacob : d’après les bénédictions paternelles chaque tribu  sera caractérisée par un emblème Réouven par les mandragores, ou  Judah par un lion etc… et pour la couleur, il suffira de se reporter au  Hoshen sur lequel chaque pierre du pectoral (attribuée à chaque tribu) est  d’une couleur différente.

Ces descriptions sont celles des étendards mis à la disposition des  humains et ils sont totalement différents de ceux, entièrement spirituels,  brandis par les Anges, car ces emblèmes ne sont pas confectionnés en  tissu ni en métal.

Les deux mots accolés : Bemidbar Sinaï, revêtent une double importance  car, étant donné que certaines mitsvot ont été répétées à plusieurs  reprises non pas seulement au Sinaï mais aussi dans les plaines de  Moav, le Créateur a la volonté de signaler que déjà au Mont Sinaï le thème  en question avait été énoncé. De plus, tout au long des pérégrinations  des enfants d’Israël dans le désert, le peuple a été gardé, sauvegardé et  encadré par le Tout Puissant qui avait par des prodiges de tous les  instants protégé et guidé ce peuple par des colonnes de feu et de fumée.  Cependant, le terme du voyage se rapproche et le peuple va se trouver  confronté à de véritables exigences : il va falloir former une armée et  désigner des tâches pour que chacun connaisse son rôle au sein de la  communauté/société.

Le dénombrement va ainsi jouer un rôle dans la structuration de ce  peuple au moment où il va devenir autonome.

La mitsva du rachat du premier-né est abordé au cours de cette sidra. Le  premier-né a une importance dans la loi mosaïque et ce, même au  moment d’un héritage. A ce propos, nous allons ouvrir une parenthèse :  l’appartenance d’un Juif à son peuple se fait de par la mère : si la mère est juive l’enfant est juif mais, à propos des héritages, l’appartenance à la  tribu est patrilinéaire.

Isaac fut le premier-né d’Avraham, avec sa femme légitime Sara. Esaü est  le premier-né d’Isaac et ce droit d’aînesse ravi par Jacob a causé de  grands tracas à notre patriarche.

D a ordonné à Moïse de compter tous les premiers-nés, car le premier-né  devait être attaché au culte.

Le texte de la Torah nous enseigne que chez les Lévis le compte fut de  vingt-deux mille depuis l’âge d’un mois. Cet âge va servir de base pour  le rachat du premier-né pour lequel la cérémonie de rachat sera fixée à  l’âge d’un mois. Pourtant un fils de Lévi ne sera pas racheté (Lévi ou  Cohen ne se rachètent pas).

Lors de la faute du veau d’or nous savons que la tribu des Lévi n’a pas  pris part à ce délire provoqué par la peur panique de ce peuple qui,  pendant des siècles fut réduit en esclavage et réduit à être soumis à une  autorité, à un chef, et qui, devant l’absence prolongée de Moïse a cédé à  la nécessité absolue et immédiate de se retrouver dirigé. Pendant ce  temps, les autres premiers-nés d’Israël qui furent sauvés de la dixième  plaie mortelle, tournèrent le dos à l’Eternel pour prendre une part active à  la faute du veau d’or.

Or, les premiers-nés d’Israël devaient être consacrés au Service divin  mais plus après la faute du veau d’or. C’est une des raisons pour  lesquelles, l’enfant qui ne pourra aider les Léviim lors de leur service au  Temple devront être rachetés par un Cohen moyennant la somme de cinq  shekels d’argent qui représente le rachat des premiers-nés après qu’ils  aient encouru la peine de mort méritée par la faute du veau d’or. Rashi  nous renseigne au sujet de cette somme : ces cinq shekels  correspondaient à vingt pièces d’argent, somme qui fut versée par les  marchands d’esclaves qui achetèrent Joseph lequel n’était autre que le  premier-né de Rachel……

La sidra de la semaine prochaine : Nasso précède la fête de shavouot  au cours de laquelle on a coutume de lire la meguila de Ruth.

Pour la fête de Shavouot qui célèbre le Don de la Torah, certains ne  consomment que des mets lactés et des pâtisseries à base de miel  conformément à l’image que nous avons du pays où coule le lait et le miel  ודבש חלב זבת ארץ eretz zavat halav oudevash. D’autres consomment des  mets carnés – à base de viande – mais consacrent ne serait-ce qu’un  repas pour un délicieux gâteau au fromage.

Caroline Elishéva REBOUH

1/ Trois éléments sur quatre ; l’élément qui manque ici est l’air/vent.
2/ Rav Yshâya Halévy Horwitz 1565-1630 auteur du « Shené Louhoth Habrith »
3/ Rav Ephraïm Luntschitz (1550-1619) exégète de la Torah.
4/ Recueil de commentaires allégoriques s’attachant non seulement au pentateuque mais encore  aux cinq meguiloth (Esther, Ruth, le Cantique des Cantiques, l’Ecclésiaste et les Proverbes).
5/  Il est écrit dans la Guemara « hashoté mayim letsom’o mevarekh shéhakol niyhia bidvaro »  soit « celui qui boit pour étancher sa soif doit bénir shéhakol nyhyia bidvaro » c’est-à-dire que  quiconque boit de l’eau sans être certain d’être vraiment très assoiffé ne doit pas faire de  bénédiction. Comment est-ce possible direz-vous ? C’est qu’ici, le mot soif désigne une soif  inextinguible de savoir, de Torah, une soif qui, pareille à un feu ne peut être apaisée que par l’étude  de la Torah. La soif, en ce cas, est pareille à un feu dévorant.
6/ Nom ineffable.
7/ לא נתנה תורה אלא לאוכלי המן בלבד.
8/ Rappelons que le moment de la promulgation de la Torah est comparé au moment où deux époux  s’unissent : D est L’Epoux et Israël l’épousée, la Torah est le contrat de mariage, la Nuée est la  Houppa et le Shofar sert à proclamer au monde entier cette Union INDISSOLUBLE de D avec Son  peuple.(nous y reviendrons plus loin).
9/  Erudits
10/ Rabbi Akiba, Tana (Talmudiste) de la troisième génération de Tanaïm qui aborda l’étude de la  Torah à l’âge de 40 ans. Il naquit au cours du premier siècle de l’ère courante (en 50) et mourut dans  le premier tiers du deuxième siècle (135). Il mourut dans de grandes souffrances infligées par les  tortures qui lui furent appliquées en tant que rebelle (il avait refusé de s’abstenir d’étudier). Rabbi  Akiba fut l’un des dix martyrs exécutés sur les ordres de l’Empereur romain.
11/ LEKHA DODI composée par R’ Shlomo Halévy Alkabetz (1505-1584 Safed  (Tsfat) 

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