Qu’elle est la logique derriere le silence continu du maire face à la tempête qui secoue Ashdod depuis quelques semaines ?  Y a t il un plan qui se cache derriere ce vent de folie qui tranchera une fois pour toute la question de la fermeture des commerces le shabbat ? et réussira t il a aplanir les tensions qui se sont créées parmi les habitants ? Mais quel est ce  »grand plan » qui se prépare et comment la protestation qui a éclaté à Ashdod contribuera t elle au fait qu’elle sera également acceptée par le public ultra-orthodoxe meme si elle viole les lois religieuses et  les règlements municipaux de 1976 qui interdisent aux commerçants d’ouvrir le shabbat sauf s’il s’agit de restaurants et de cafés. La politique municipale il y a de cela un mois en arrière était des plus tolérantes en essayant d’intervenir le moins possible.

La politique de la ville fonctionnait avec un statut-quo qui permettait a des commerces implantés dans certaines zones excentrées du centre ville d’être ouvert le shabbat. Pour certains commerces de quartier qui s’octroyaient le droit d’ouvrir le shabbat, la municipalité les verbalisait seulement s’ils créaient des nuisances aux résidents.

Alors qu’est il arrivé à Ashdod, une des villes les plus tranquilles et tolérantes  en matière d’ouverture des commerces le shabbat pour faire parler d’elle à présent dans tout le pays et devenir la ville symbole de la lutte contre la fermeture des commerces le shabbat et la fin du statut quo ????

Comment le maire qui avait su jusque la maintenir l’équilibre dans sa ville entre les deux mouvances se retrouve attaqué autant par le public laïc que les ultra-orthodoxes ?

L’émergence d’un plan de paix a Ashdod

Au cours des deux dernières semaine, le Maire a tenu a rencontrer différentes couches de la population sur le theme du shabbat à Ashdod. Il écoute leurs idées, leurs propositions, rencontre des conseillers juridiques qui essayeront de trouver des solutions créatives a la loi des supermarchés qui saperont toute possibilité de changer le statut quo dans les villes. Il semble que toutes ses journées soient consacrées à ce sujet.

On peut supposer que le maire rompra bientôt son silence et qu un nouveau plan sera présenté au public sur cette question du shabbat et pour faire de l’humour, nous l’appellerons le  »plan de paix » . 

Comment pourrions nous définir ce plan de paix ? nous pourrions imaginer qu’il s’agisse d’un pont entre laïcs et religieux et la lutte qu’ils se livrent pourrait s’apparenter a une lutte gauche droite, similaire a ce qui se passe en politique pendant des élections municipales.

Selon ce que l’on pourrait imaginer, voici ce qui se dessine :

1/ le Big Fashion, le star center, la zone industrielle et le bord de mer : statut quo avec ouvertures des commerces, bars et restaurants le shabbat
2/ des restaurants et des makolettes dans des quartiers un peu excentrés du centre, qui seraient susceptibles de recevoir des amandes a petites doses en cas de gene occasionnée aux résidents du quartier.
3/ des commerces qui ouvriraient de façon abusive et qui recevraient des amendes justifiées

Les trois hypotheses énumérées ci-dessus relèvent de conversations, fuites, indices que l’on peut entendre de ci ou de là, rien de bien fondé et cela peut tout a fait changer.
Quel que soit le programme que le maire décidera d’appliquer pour régler cette question, il sera déterminant de sa réélection ou pas !

Qu’elle est la faisabilité du plan envisagé ?
paradoxalement a la scission que cette crise a généré en enflammant les passions entre les deux protagonistes, les religieux et les laïcs, il semblerait  que les ultra-orthodoxes fassent preuve de plus de flexibilité sur le statut quo en réalisant que le mal était encore plus grand de monter les habitants les uns contre les autres en attisant la haine et la discorde. Ils se montrent a présent plus modérés et pragmatiques.
D’autre part, la grande majorité des Ashdodim sont sionistes et traditionalistes et ils ne souhaitent pas au fond d’eux que les commerces de toute la ville ouvrent le shabbat, mais juste en périphérie de la ville comme c’était le cas avant cette tempête.

Pour que le maire puisse faire passer son plan, il doit trouver une solution juridique à la loi des supermarchés adoptée par  la knesset sans perdre la possibilité de réinstaurer le statut quo.

Le public acceptera t il ce plan ?

Il va être très difficile de communiquer des messages dans une période aussi orageuse à un public  passionné, une année électorale au cours de laquelle plusieurs forces vont tout faire pour anéantir toute tentative d’unification des rangs. Les réseaux sociaux seront remplis de messages cyniques et des personnes bien intentionnées trouveront que derriere le plan proposé par le maire se cache quelque chose de beaucoup plus malveillant. De nombreux efforts et ressources seront investis pour finalement explosés en morceau. Les religieux ne seront pas de reste en essayant d’influencer les plus tolérants d’entre eux a se rebeller.

En un mot, ce projet ne va pas être très facile a mener à bien. Nous serons la, nous les médias pour vous relater l’evolution de cette affaire.

Traduction et adaptation Ashdodcafe
Source Ashdodnet

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