crise mondial de l'eauLa pénurie d’eau dans l’ensemble du bassin du Jourdain, historiquement source de conflit, pourrait, par la coopération, devenir facteur de paix. L’eau peut être un vecteur de collaboration entre les hommes, selon la Directrice du Cercle de l’Eau, la députée européenne Sophie Auconie.
Le Moyen-Orient fera-t-il mentir cet espoir ?L’eau a été dans le passé cause de guerres au Proche-Orient, depuis la plus haute antiquité. Après la création de l’état d’Israël diverses tentative de priver Israël de ses ressources en ont abouti à des actions militaires, mais l’eau a aussi été le vecteur précurseur des accords d’Oslo, les discussions sur ce sujet, considéré comme le plus sensible géopolitiquement, ont montré qu’un accord était possible pour le bien-être de tous. Cela a conduit à une collaboration active sur le terrain qui s’est poursuivie malgré les intifadas et les divers évènements militaires entre Israël et les Palestiniens, contrairement à l’image donnée par les médias de cette question.

La politique industrielle, axée sur les technologies vertes, décidée dans les années 1990, a permis à Israël de développer deux centres d’excellence, celui des technologies de l’eau et celui des énergies renouvelables. Cette mutation a porté ses fruits et Israël est devenu leader mondial du recyclage des eaux usées (85% sont aujourd’hui réutilisés) et du dessalement des eaux salées. La transition énergétique est en cours. Les technologies destinés à combattre la pénurie en eau en Israël ont aussi aidé ses voisins, démontrant ainsi l’intérêt de la paix.

Aujourd’hui, où des milliers d’enfants meurent chaque jour par manque d’accès à l’eau potable, l’exemple d’Israël est un espoir pour des millions de gens vivant dans les zones arides ou dans des pays où les réseaux d’adduction d’eau sont inexistants. Cet exemple concerne à la fois les réalisations techniques d’Israël et le savoir-faire organisationnel et sociétal pour créer un équilibre entre toutes les parties prenantes.
L’eau étant à la source de toute chose, elle occupe une place décisive dans les relations entre les hommes, mais aussi entre les États. De tout temps, elle a été perçue tantôt comme une frontière et une cause de conflit, tantôt comme un point de ralliement et de convergence.
De nos jours, la nécessité d’une gouvernance commune des enjeux liés à l’eau commence progressivement à s’imposer aux acteurs concernés, c’est ce qu’on appelle « l’hydro-diplomatie ».
Et si, au lieu des « guerres pour l’eau » régulièrement avancées ici et là, s’imposait au contraire la Paix, grâce à l’eau !
Dès aujourd’hui, ou dans un avenir très proche.
C’est bien le sens du travail de Norbert Lipszyc.

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Norbert Lipszyc, ingénieur des Mines, Master of Science de Columbia University, a longtemps été en charge de l’innovation chez un géant de l’informatique. Il a été correspondant en France d’ONG de protection de l’environnement américaines, anglaises et israéliennes, Il est conférencier international et a tenu pendant 20 ans une rubrique hebdomadaire sur le développement durable sur une radio parisienne.
Il est l’auteur de : Une brève analyse du système de santé

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