Le syndicat et l’organisation des enseignants peuvent perturber l’ouverture de la rentrée des classes le premier septembre prochain.

Les négociations de la Histadrut avec le ministère des Finances sont au point mort, tout comme les négociations entre l’organisation des enseignants et le ministère de l’Éducation concernant la réforme des examens d’entrée et le raccourcissement de la semaine scolaire.

L’organisation d’enseignants a informé ses membres que les journées d’évaluation pour la rentrée ne devraient pas avoir lieu, et une décision de ne pas assurer la rentrée dans les lycées devrait être prise dans les prochains jours.

Le motif du conflit  est la réforme promue par le ministère de l’Éducation dans  et le raccourcissement de la semaine scolaire à cinq jours, ainsi, chaque enseignant serait en vacances le vendredi. L’organisation des enseignants s’y oppose fermement.

Ran Erez, le président de l’organisation des enseignants, a informé les membres de l’organisation qu’ils ne devaient pas assister aux journées d’évaluation pour la rentrée scolaire, cela fait partie des sanctions que l’organisation prend. Les sanctions peuvent se transformer en une véritable grève si les négociations avec le ministère de l’Education n’aboutissent pas.

Le syndicat des enseignants a également annoncé que ses revendications sont de nouveau sur la table des negociations.

Si nous nous souvenons bien, le syndicat des enseignants a suspendu les cours juste avant la fin de l’année, en raison du retard dans les négociations avec les enseignants sur leurs salaires. Le syndicat des enseignants demande un salaire de départ de 10 500 NIS pour un enseignant, mais le Trésor rejette la rejette en proposant un salaire de départ bien inférieur.

Yaffe Ben David, secrétaire général du syndicat des enseignants, a déclaré hier dans une interview qu’il soit très possible qu’il n y ait pas de rentrée scolaire comme prévu le 1er septembre.

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