וַיֵלְֶ – VAYELEKH – YOM KIPPOUR – Vendredi 30 Septembre 2022 – Yom Chichi 05 Tichri 5783 Samedi 01 Octobre 2022- Yom Shabbat 06 Tichri 5783 
Horaires Ashdod entrée 18 h 07 – sortie : 19 h 03

Yom Kippour : entrée 18 h – sortie 18 h 58


Chaque personne doit faire rentrer Chabat avec les horaires de la communauté qu’il fréquente

JERUSALEM Entrée : 17h45• Sortie :19h01
PARIS-IDF:19h13 •20h17
Tel-Aviv 18h07 •19h03
Marseille 19h03•20h03
Miami 18h50•19h42
Alameda(USA) 18h35•19h31
Palerme 18h33•19h29


Résumé des points principaux de notre Paracha :
La section de Vayélekh (« Et il alla ») nous relate les événements qui ont lieu le dernier jour de la vie de Moché Rabénou. Moché écrit 13 rouleaux de la Tora en ce jour et transfère le leadership à Yéhochoua. Il confie la garde de la Torah aux lévites puis transmet le commandement du « Rassemblement » (« Hakhel » en hébreu) : tous les sept ans,
durant la fête de Souccot de la première année de la Chémita (cycle de sept ans), tout le peuple, hommes, femmes et enfants, devait se rassembler dans le Temple de Jérusalem où le Roi leur lisait des versets de la Torah afin de renforcer leur foi.
La section de Vayélekh se conclut avec la prédiction que le peuple d’Israël abandonnera l’alliance conclue avec D.ieu causant ainsi le « Voilement de Sa face ». Mais cette même prophétie promet que les mots de la Torah « ne seront jamais oubliés de la bouche
de ses descendants. »

«Où habite D-ieu? Où n’habite-t-il pas ? » (Rabbi Yithak Méir de Guèr)
« Et maintenant, écrivez pour vous ce cantique-ci, et enseigne-le aux enfants d’Israël … » (Vayélékh 31,19)

Nos Sages déduisent de ce verset que chaque membre du peuple d’Israël a le devoir d’écrire un rouleau de Torah, commandement dont on peut également s’acquitter en écrivant même une seule lettre d’un rouleau entier (n.d.l.r il est possible d’en faire l’acquisition pour une somme symbolique auprès des H’abad). Dans la mesure où l’absence d’une seule lettre invalide tout le rouleau, en écrire ou en corriger une équivaut à écrire un
rouleau entier. (Rambam – Hilkhot Séfer Torah 7,1)

Bien que chaque lettre se tienne indépendamment l’une de l’autre (pour être cacher, les lettres ne doivent pas se toucher, sans être trop distantes), l’absence ou la non-complétude d’une seule suffit à rendre le séfer Torah non casher. De même, chaque juif indépendam-ment est un élément indispensable du klal Israël, sur qui dépend la totalité des juifs.
Neuf Grands Rabbins ne pourront former un minyane, et seul la présence d’un dixième juif, le plus simple soit-il, leur permettra de réciter la kédoucha, le kaddich, sortir la Torah un jour de lecture etc… Chaque juif est unique et indispensable.
Un séfer Torah est écrit avec de l’encre, et seule la couleur noir foncé est autorisée.
Alors que les autres couleurs peuvent facilement se combiner entre elles afin de former une nouvelle couleur, le noir est extrêmement dur à changer. De la même façon, un juif a la
force en lui d’empêcher l’influence de la société et les aléas de la vie, de diluer ou d’affaiblir ses convictions profondes quant à la véracité de l’observance de la Torah afin de rester un ‘séfer Torah’ vivant, vrai et cacher.
L’encre doit tenir fermement au parchemin et si elle « saute » (se détache), le séfer Torah n’est plus cacher. De même, un juif possède en lui la force et la ténacité de ne jamais se détacher de ses racines, de la Torah. µ
Le Rabbi de Loubavitch d’enseigner (Extrait likouteï Si’hot, Discours du Rabbi , Chabbat Parachat Tahara 5717) « Un lien profond attache chaque Juif à D-ieu, de sorte que Son Existence est une évidence. » (Source adaptation Aux Délices de la Torah : traduction b »h
du commentaire « védibarta bam » de Rabbi Moshe Bogomilsky) « Maître du monde, me voici devant toi comme un garçon de courses. Envoie-moi là où tu veux. » (Rabbi Israel de Kosnitz)
« Je ferai témoigner pour eux le ciel et la terre. » (Vayélékh 31,28)

Ce verset peut aussi se traduire : « Je ferai témoigner par eux le ciel et la terre ». Car toute la création témoigne et atteste de la Grandeur d’Hachem. Un monde bâti sur tant d’intelligence et de beauté ne peut être que l’œuvre d’un Être Supérieur.
Mais pour que le monde puisse délivrer ce message, on a besoin du travail du peuple juif. Ce sont les Juifs qui, par leurs actions et leurs influences autour d’eux, permettent à l’humanité de reconnaître la Présence Divine dans le monde.
Cela est en allusion dans ce verset : « Je ferai témoigner par eux », c’est-à-dire par les enfants d’Israël, « le ciel et la terre ». Par tout le travail des juifs, le ciel et la terre pourront témoigner de la Grandeur d’Hachem. Ce sont eux qui révèlent Hachem dans la création. (le H’idouché haRim) Rabbi Levy de Berditchev de dire : « Le peuple juif est la biographie de D-ieu. »…
(Source adaptation Aux Délices de la Torah)
« Je n’ai pas été un juste. Je n’ai pas été non plus un hypocrite. J’ai voulu être un juif. »
(Rabbi Chlomo H’aïm de Lebovitz)
« …, quand le trouveront des maux nombreux et des détresses, (que) ce cantique-ci répondra devant lui comme témoin,…» (Vayélékh 31,21)
Lorsque rabbi Mendel de Rimanov procédait à la lecture publique de la Torah à la synagogue et qu’il arrivait à ce verset, il s’interrompit et s’adressa avec émotion au ciel : « Maître du monde, vas-y doucement avec le sel ! Tu sais que trop de sel rend indigeste la viande. De même une multitude de malheurs ne peut nous rendre meilleurs. Sois compatissant avec nous : ne mets pas trop de sel ! »

Rabbi Levy de Berditchev de dire : «D-ieu. Si nous n’avions pas de péchés, que ferais-tu de ton pardon ? » et Rabbi Yossef de Brad : « Maître du monde ! J’ai, je l’avoue, beaucoup péché contre toi. Mais tu ne m’as pas, de ton côté, beaucoup gâté. Je te pardonne les peines et les douleurs que tu m’as envoyées. Et, à ton tour, pardonne-moi. »
Il nous faut savoir réclamer la clémence divine, car le juge a une oreille attentive, c’est notre Père… (Source adaptation Aux Délices de la Torah)

« Celui qui a honte de ses péchés, Hachem le traitera avec charité. »
(Rabbi Na’hman de Breslev, Séfer haMidot – Téchouva)
BIRKAT haLÉVANA , La Bénédiction de la Lune :

ce mois de TICHRI (il est bon de la réciter Motsaé Kippour)
du Mercredi 5 au Dimanche 9 0ctobre 2023 (nuit incluse)

Kippour : Obtenir le Pardon
Dans Sa bonté infinie, Hachem a fixé un jour dans l’année pour pardonner les fautes de Ses créatures grâce à leur repentir. En effet, si tous les péchés commis d’année en année
s’accumulaient, il est probable qu’au bout de deux ou trois ans, ils seraient tellement nombreux que le monde serait condamné à la destruction. C’est pourquoi, afin que le monde puisse se maintenir, Hachem a fixé un jour annuel pour le pardon de nos
fautes. Ce jour a été sanctifié et a reçu le pouvoir d’assurer l’expiation, comme il est dit : « Le jour de Kippour pardonne. »
Ainsi, le jour de Kippour a le pouvoir d’assurer le pardon des fautes de moindre gravité (Séfer Ha’hinoukh, mitsvah 185).

-Yom Kippour est un jour propice à la techouvah, tant individuelle que collective, et assure le pardon de tout Israël.
C’est pourquoi nous sommes tous tenus de nous repentir ce jour-là. La mitsvah de vidoui (confession des fautes) commence depuis la veille de Kippour avant le repas précédant le jeûne, (…). Puis elle se poursuit lors de la prière de ‘Arvith, ainsi que le lendemain, dans les prières de Cha’harith, Moussaf, Min’hah et Ne’ilah (Rambam, Hilkhoth Techouvah 2,7).

– Le passage essentiel du vidoui est celui de « Aval anah’nou h’atanou’’(mais nous avons fauté). L’année suivante, il faudra se repentir également pour les fautes de l’année précédente, même si on a effectué une techouvah sincère, comme il est dit : « Car je
reconnais mes péchés et ma faute est constamment face à moi » (ibid. 2,8).

– La techouvah et le jour de Kippour ne pardonnent que les fautes commises à l’égard d’Hachem, comme : consommer un aliment non-permis, avoir des relations interdites, etc. Par contre, les fautes commises envers son prochain (comme lui causer du tort, l’insulter ou voler) ne peuvent être pardonnées que lorsqu’on lui aura rendu ce qu’on lui doit et qu’on l’aura apaisé. Rendre l’objet ou la somme volée ne suffit pas ; il faut également l’apaiser et lui demander pardon. Même au cas où l’on a seulement irrité son prochain par des paroles, il faut le supplier de pardonner. S’il refuse, on fait venir devant lui trois
personnes qui le supplient à leur tour. S’il s’obstine, on fait venir un second groupe de personnes, et en cas de besoin, même un troisième groupe. S’il ne s’apaise toujours pas, on peut renoncer, et c’est lui qui sera désormais considéré coupable.
Cependant, au cas où il s’agit de son Rav, il faut le supplier même mille fois, jusqu’à obtenir son pardon (ibid. 2,9).
– Il est interdit d’être cruel et de garder rancune. Au contraire, il faut être facile à apaiser et long à se mettre en colère. Lorsque quelqu’un nous présente ses excuses, il faut lui pardonner de tout cœur, même si cette personne nous a causé beaucoup de mal. Telle est la conduite habituellement adoptée chez le peuple juif. (…)
-Il ne faut pas croire que la techouvah ne s’applique qu’aux actes interdits, comme la débauche ou le vol. Il faut également rechercher ses défauts et se repentir pour la colère, la haine, la jalousie, la moquerie, le désir d’argent et d’honneurs, le désir de nourriture, etc. Ces défauts sont encore plus graves que les actes car il est extrêmement difficile de s’en débarrasser, comme il est dit : « Que l’impie abandonne son chemin, et le méchant – ses pensées’’ (ibid. 7,3).

Les 5 lois du jour de Kippour
-Kippour a les mêmes interdits que le Chabat et il faudra allumer les bougies comme à l’entrée du Chabat, mais en récitant la bénédiction suivante : Baroukh ata Ado-naï,
élohénou mélèkh haolam, achère kidéchanou béMitsvotave vétsivanou, léhadlik nère chèle Yom hakippourim.

– Au cours de ce saint jour, il est possible d’arriver à un pardon  des fautes et à une grande réparation de l’âme, si l’on se repent sincèrement. Durant ce jour, le mauvais penchant est affaibli, et il faut donc en profiter pour se renforcer et prendre de bonnes résolutions. Les deux principales Mitsvot de ce saint jour sont le jeûne et la Téchouva (le repentir).

– Le jeûne de Kippour commence quelques minutes avant le coucher du soleil. Il se termine le lendemain soir, quelques minutes après la tombée de la nuit. On demandera l’horaire
exact à un Rav ou on se référera à un calendrier juif détaillé.

– Durant ce jeûne, il sera interdit de :
1/Manger et boire
2/Porter des chaussures en cuir
3/Se baigner ou se laver
4/S’appliquer des crèmes et des lotions
5/Avoir toute forme d’intimité conjugale

Nous ne portons pas de chaussures ou de savates qui contiennent du cuir, que ce soit sur le dessus, dans les semelles, les talons ou dans une semelle ajoutée.
L’interdiction ne concerne que les chaussures. Porter une ceinture de cuir, une kippah ou une veste en cuir ne pose aucun problème.
Il convient d’éduquer également les enfants à ne pas porter de chaussures de cuir en ce jour. Les ablutions des mains au réveil et en sortant des toilettes se feront sur les doigts uniquement. Les relations conjugales seront également interdites.

– Si durant toute l’année chaque instant de Téchouva a une force et un impact des plus puissants, le jour de Kippour, les réparations effectuées par le repentir sont encore plus grandes !
Il faut donc multiplier les prières pour le pardon des fautes et se renforcer dans la Crainte du Ciel. Aussi, on étudiera du Moussar (Morale juive) afin d’intensifier l’amour des Mitsvot.

-A la fin de Kippour, on récitera la havdala (pas sur les parfums) sur le vin et la bougie dont la flamme devra provenir d’une bougie allumée depuis la veille avant l’entrée de la fête : Il faut donc prévoir une bougie suffisamment grande pour rester allumée environ 26 heures minimum depuis la veille à l’entrée du jeune.

A Motsaé Yom Kippour, il faut manger et se réjouir comme un jour de Yom Tov, et cette consommation de nourriture représente une mitsvah (Rama, fin du Chapitre 624). Après
avoir mangé, il est bon de réciter la Peti’hath Eliyahou et le texte du Zohar qui figure plus loin. On récitera ensuite la bénédiction qui suit la consommation de nourriture et on s’empressera d’entreprendre la construction de la soukah (Ben Ich « Haï I Parachath Vayélekh Règle 23), ou au moins de s’entretenir de ce sujet avec les membres de sa famille (Kaf Ha’hayim fin du Chapitre 624). Certains veillent également à commencer à aborder le thème de l’achat du loulav (Kaf Ha’hayim 625.4 au nom du Midrach).

CHABBAT CHALOM ET BON KIPPOUR 5783 A VOUS AINSI QU’A TOUTE VOTRE FAMILLE
Pour la venue de Machia’h dans la miséricorde aujourd’hui et de nos jours : אמן!
SOURCE : LIO bis