Le gouvernement nouvellement installé chercherait des moyens d’atténuer le coup ; les augmentations pourraient entraîner une hausse des prix à la consommation alors que les entreprises cherchent à couvrir leurs propres factures plus élevées.

Les prix d’une gamme de services et de produits essentiels ont augmenté à minuit aujourd’ hui, entraînant pour les consommateurs de fortes hausses du coût de l’essence, de l’eau et de l’électricité, ainsi que d’autres articles.

Les hausses surviennent quelques jours seulement après la prestation de serment du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les accords de coalition avec ses partenaires d’extrême droite et haredi incluent un engagement à réduire le coût de la vie.

Le prix de l’électricité bondit de 8,2% (pour un pays qui dispose de tant de gaz, c’est étonnant, mais une bonne partie de notre électricité est produite par le charbon dont le prix a fortement augmenté, guerre en Ukraine oblige), la troisième augmentation en un an, ce qui signifie que le service public coûtera désormais 20 % de plus qu’il y a 12 mois, l’impôt local de 1,4% à 3%. Toujours à minuit, les prix de l’essence ont augmenté de 0,9 shekels, ce qui porte le prix du litre à 6,94 shekels en libre-service. Cette hausse est, pour sa part, liée à l’expiration d’un allégement fiscal introduit par le ministère des Finances, l’an dernier, pour abaisser le prix de l’essence.

Les tarifs de l’eau augmentent, de leur côté, de 3,5 %, en raison de la hausse de l’indice des prix à la consommation et des tarifs de l’électricité. L’augmentation des tarifs de l’eau devrait également se répercuter sur le prix des fruits et légumes et d’autres produits agricoles, tout comme les hôtels et restaurants, dont la facture d’eau va logiquement augmenter.

Le prix des produits alimentaires augmente aussi. Et au moment où les citoyens israéliens sont pressés sous le poids de la hausse du coût de la vie, les députés et les ministres reçoivent un joli supplément de salaire.

Comme indiqué ci-dessus, les prix de l’essence ont augmenté de 9 agorot (0,9 NIS) pour atteindre 6,94 NIS (1,97 $) le litre en libre-service. L’augmentation était due à l’expiration d’un allégement fiscal du ministère des Finances introduit l’année dernière qui avait réduit le coût de l’essence.

Le prix de l’eau augmentera de 3,5 % en raison de la hausse de l’indice des prix à la consommation et de l’augmentation du coût de l’électricité.

Le PDG d’Israel Electric Corporation, Meir Spiegler, a déclaré dimanche à la radio militaire que la hausse des prix était le résultat de l’augmentation des coûts du carburant utilisé pour produire de l’électricité.

Il a déclaré : « Lorsque la matière première, le charbon, augmente de manière significative, cela ne peut être ignoré. »

Les taxes foncières municipales augmenteront de 1,37 %, la hausse de la taxe sur les entreprises étant susceptible d’être également répercutée sur les consommateurs.

La Douzième chaine a fait savoir que certaines municipalités ont demandé une augmentation plus importante encore, à l’image de Mevasseret Zion, voisine de Jérusalem, qui souhaite relever la taxe sur les entreprises de 5 %, ou de Tel Aviv, qui veut que les locations de court terme soient imposées au taux le plus élevé.

Ces demandes nécessitent l’approbation de Smotrich.

D’autres municipalités souhaitent limiter la hausse des impôts fonciers, voire ne pas recourir à de telles hausses. La décision en la matière incombe à Smotrich et au nouveau ministre de l’Intérieur, Aryeh Deri.

Par ailleurs, la taxe sur les véhicules électriques augmente de 10 %. Les importateurs ont d’ores et déjà déclaré qu’ils n’absorberaient pas la hausse, a indiqué Ynet.

Les hausses de prix se produisent au moment même où un certain nombre de producteurs de l’agroalimentaire ont fait connaitre leur intention de relever leurs prix. Parmi ceux qui ont d’ores et déjà mis en œuvre ces hausses de prix ou envisagent de le faire figurent les géants de l’alimentation Osem et Strauss, et le producteur laitier Tnuva.

Au-delà de la hausse des prix, les Israéliens ont commencé à noter l’apparition du phénomène de « shrinkflation », qui consiste à réduire la taille des produits sans baisse proportionnelle des prix.

NOUS SOMMES INQUIETS DE L’ÉCONOMIE ET SATISFAITS DE LA VIE
Un sondage de ISRAËL HAYOM pour la nouvelle année indique que les citoyens de droite et les  religieux sont plus heureux que les laïcs et les citoyens de gauche. 28% du public est satisfait de la composition du gouvernement, 44% ne le sont pas. Netaniahou s’apprête à investir des dizaines de milliards de shekels dans le secteur arabe.

©ashdodcafe.com