Pourquoi « Impossibles traductions » ?

Le plasticien Laurent Mareschal est parti de ce simple constat : la plupart des traductions sont imparfaites par nature. Partant de là, il a tenté de traduire à tout va : un poème en musique, des expressions typiquement françaises en hébreu, un film en rythme, etc. Ce ne sont plus vraiment des traductions mais des transpositions libres qu’il propose.

Chaque installation présente un moment de transition, d’une forme à une autre forme, d’une langue à une autre langue, d’un texte à une partition et même de la vue à l’odorat. Laurent Mareschal transpose l’histoire du célèbre trio amoureux de Jules & Jim en composition pour trois métronomes. Le poème La nuit du hibou est traduit en musique pour violoncelle. Son travail sur le redéploiement et la traduction est pour lui une métaphore de l’écoute délicate et complexe que suppose le dialogue entre les personnes et entre les cultures.

C’est donc très naturellement que l’Institut français d’Israël, qui s’efforce de faciliter l’accès aux Israéliens à la culture francophone, a souhaité s’associer à cette exposition proposée par Yona Fischer.

Impossibles traductions
Au Musée d’Art d’Ashdod
8 rue Derekh Ha-Aretz
Jusqu’au 31 octobre

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